Le Paradis, c'est sympa, mais en fin de compte, c'est un peu surfait. Si, si. Des chants, de la lumière, des explications quelque fumeuse sur les astres... Et au final, dans les tous derniers vers de l'ultime chant (attention spoiler) Dante comprend le mystère de l'Incarnation. Paf. D'un coup. L'illumination suprême.
Pour ceux qui, comme moi, n'ont que de vagues notions sur le vocabulaire chrétien, l'Incarnation correspond à la fusion des deux natures, humaines et divine, en la personne du Christ. Et ouais.
Ceci étant, Dante le comprend, mais se garde bien de donner la moindre explication. Le petit malin.
Pour en revenir au titre de ce billet, avant de refermer définitivement La Divine Comédie (parce que, très honnêtement, maintenant que j'en suis venu à bout, je ne pense pas la rouvrir de sitôt...) un dernier petit mot pour la route. Et le mot du jour est... Roulement de tambour... "Quiddité". Terme croisé au chant XXIV du Paradis.
Hum.
Alors celui-ci, il n'est pas dans le Petit Robert, hein.
Par contre, il fait l'objet d'une note en fin de bouquin. Ami lecteur, je te la livre telle quelle : "Sa quiddité : son essence ; terme scolastique".
En ce qui concerne la scolastique... Pfui... Je te laisse chercher toi-même. Il est tard. Le Paradis, je ne suis pas certaine que ce soit pour moi de toute façon. Sans compter que j'ai le troisième tome des Guerriers du silence qui m'attend. Et deux ou trois autres bricoles.