lundi 01 déc. 2008

Two Lovers


Parfois, je me dis que la bêtise humaine est sans fond. Ce qui n'est guère charitable pour les gens qui m'entourent et ce qui dénote à coup sûr un boursouflement égocentrique. M'en fous. J'suis comédienne, j'ai le droit. Tout cela pour dire que la prochaine personne que j'entends dire "quel dommage ce happy end à la fin de Two Lovers, cela gâche tout", je le tape. Comme j'aurais dû taper ce spectateur sorti hier après-midi juste derrière moi de la projection. Si, si. Je n'en dirai pas plus car, toi, ami lecteur (tu es quelqu'un de bien, tu lis ce blog), tu n'as peut-être pas vu ce film mais tu en as l'intention. Seulement, sache une chose, non, Two Lovers ne se termine pas bien. Et c'est très bien comme ça.

samedi 29 nov. 2008

Musée haut, musée bas


Curieuse impression que celle dégagée par l'adaptation cinématographique de la pièce Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes, par Jean-Michel Ribes et avec Jean-Michel Ribes (toujours de dos, mais présents tout de même plusieurs fois à l'écran...)
La liste des comédiens qui apparaissent dans ce film est impressionnante, mais peu sont ceux qui arrivent à se dépatouiller de répliques initialement écrites pour le théâtre. Quelque chose sonne faux... Dommage...

dimanche 16 nov. 2008

Mesrine, part one


Mesrine.
Jacques Mesrine.
Non, pas "MeSSSrine". Mais "Merine".
Si, si.
En tous les cas, le premier volet du diptyque consacré à la carrière de l'ex-ennemi n°1 vaut plutôt le détour. Pourtant, lorsque ce film est sorti, fin octobre, je n'étais pas plus motivée que cela pour le voir. Et puis...
Disons qu'il y a les films que je vais voir par pur plaisir. Et ceux que je vais voir titiller par ce qui pourrait être considéré comme de la conscience professionnelle. Le premier volet de Mesrine est de ceux-là. Après tout, lorsque l'on se veut comédienne, se tenir au courant de ce qui se fait en matière de théâtre, de cinéma et plus généralement d'art est une nécessité.
Il y a plus désagréable... :-)

PS : Mesrine, c'était hier. Et aujourd'hui ? Petite visite à l'expo Paris Photo et grand détour par le stand de la Cokkie Snoei Gallery, qui présentait les œuvres du collectif Exactitudes. Mais pour ce qui est de vous dire comment on prononce le nom de chacun des membres de ce collectif... - Ari Versluis & Ellie Uyttenbroek - je m'en m'abstiendrai... Hé hé. En tous les cas, je les ai vus en personne. Re-hé hé. Ils m'ont même dédicacé un exemplaire de leur livre. Re-re-hé hé. Sauf que ce livre, le Père Noël l'a pris en otage. Zut.

samedi 08 nov. 2008

Quantum of Solace


Les choses avaient pourtant bien commencées avec une belle poursuite en voiture comme on les aime (avec un James Bond en Aston Martin).
Les choses avaient bien continuées. De nouvelles poursuites, des bagarres, un James Bond Girl qui a la classe. Un méchant inquiétant. Tout ce que l'on attend de James Bond. Sauf que lorsque le générique de fin a commencé à défiler, j'ai eu le sentiment qu'il manquait quelque chose.
Depuis que je suis sortie du ciné, j'ai bien réfléchi. Et il me semble que le James Bond de ce Quantum of Solace, tout occupé à la vengeance de la mort de Vesper (la James Bond girl du précédent opus), ne semble jamais réellement en difficulté. Certes, je sais bien que James Bond est invincible (et il vole comme Superman, non ?), mais tout de même, à ce point, c'est trop. Trop d'invincibilité tue l'invincibilité. Qu'à cela ne tienne. Vivement le prochain James Bond. Toujours avec Daniel Craig... :-)

jeudi 30 oct. 2008

Tropic Thunder



Tropic Thunder, Tonnerre sous les tropiques en français, un gros film d'action qui se moque des gros films d'action. A voir pour les fausses bandes-annonces qui précèdent le générique de début (notamment celle avec Robert Downey Junior), pour Ben Stiller et Robert Downey Junior... oui, encore lui... :-) (et dans une moindre mesure pour Jack Black) et pour la prestation de Tom Cruise dans un rôle secondaire mais qui ne manque pas de piquant... Et pour ceux qui n'ont pas l'intention d'aller voir ce film mais qui ne veulent pas manquer ce moment d'anthologie, voici le générique de fin qui pourrait aussi faire office de bande-annonce...

dimanche 12 oct. 2008

Vicky Cristina Barcelona


Mercredi, nous avions vu Eden Lake alors que nous avions l'intention de voir Vicky Cristina Barcelona...
Plus fort, hier soir, nous avons vu Vicky Cristina Barcelona alors que nous avions l'intention d'aller au théâtre... :-)
Passons sur ce changement de programme de dernière minute. C'était juste pour la petite histoire. Et ce film que je voulais tellement voir alors ? Et bien Woody Allen qui met en scène Javier Bardem, Scarlett Johansson et Penélope Cruz, voilà qui était déjà plutôt prometteur. Ajoutons à cela Rebecca Hall, beaucoup moins connue, mais qui se révèle vraiment très bien. Au final, une histoire chargée de désespoir racontée avec légereté. J'en suis ressortie le sourire aux lèvres mais le cœur lourd. Etrange. Mais on se sent tellement plus vivant lorsqu'un film (ou une pièce, un livre, un tableau...) réussit à toucher et faire vibrer quelque chose en soi.

jeudi 09 oct. 2008

Eden Lake


Âmes sensibles s'abstenir. Les films d'horreurs, ça m'connaît. Et pourtant... Celui-là, je m'en souviendrais ! Il faut dire qu'Eden Lake ne met en scène ni monstre sortis des profondeurs d'une grotte, ni tortionnaire se cachant derrière un masque. Non, les "méchants" sont une bande d'ado "en pertes de repères" comme on dit. Le genre de bande dont on se dit (surtout lorsque l'on vient de regarder le journal télévisé...) que l'on pourrait les croiser au coin de la rue. Enfin, pas tout à fait, mais presque. Ah... Le sentiment d'insécurité. Alors on a beau se dire, moi, je vote à gauche, je suis humaniste et je crois au dialogue et bien... Eden Lake titille des peurs qui sont bel et bien là. La prochaine fois, on ira voir une comédie.

Et dire que nous étions partis pour voir le dernier Woody Allen... :-) Mais la séance était complète...

jeudi 02 oct. 2008

Jar City


Départ en vacances, déménagement, emménagement... Nous n'étions pas allés au cinéma depuis la fin du mois d'août. Dur. Hier, une fois la décision prise d'aller au cinéma, le choix du film avait donc toute son importance. Et ce fût Jar City. Film policier adapté d'un roman islandais, tourné en Islande, joué par des Islandais en islandais. Hors de question de faire dans la demi-mesure ! Première observation : l'Islande est une terre à-part. C'est tout du moins l'impression qui ressort de ce film, qui, au-delà d'une intrigue qui repose tout de même grandement sur le personnage principal de l'inspecteur Inspecteur Erlendur (joué par un certain Ingvar Eggert Sigurðsson), donne à voir un pays aux paysages étonnants. Deuxième observation : la tête de mouton, ce n'est pas très appétissant. En tous les cas, retour au cinéma réussit !... :-)

mercredi 20 août 2008

Wall-E


Au bout de cinq minutes de films, on a envie de ramener Wall-E chez soi. Sauf que l'on a beau taper du pied et se rouler par terre en sortant de la salle de cinéma, on sent qu'il va falloir se contenter du dvd et autres produits dérivés... Qu'à cela ne tienne, il est toujours possible de tromper son chagrin en essayant de parler comme Wall-E. Un vrai challenge... :-)

lundi 18 août 2008

The Dark Knight


S'il y a une chose qui ne change guère d'une adaptation de Batman à une autre, c'est que les entrées sont au rendez-vous. C'est vrai : Batman au cinéma, ça marche. Certes, certains épisodes sont moins bons que d'autres... Voir franchement catastrophiques... Mais au pire, cela devient drôle... Val Kilmer et George Clooney peuvent en témoigner... :-)
Alors quid du dernier Batman ? Les critiques sont plutôt bonnes (y compris celle du Télérama !) et Heath Ledger est annoncé comme oscarisable (hum... ce terme est quelque peu barbare, non ?) pour son interprétation du Joker. Mouais. S'il y a bien une chose qui me refroidit, c'est ce genre d'annonces... Et pourtant. Le fait est qu'Heath Ledger bouffe littéralement l'écran. A tel point que le pauvre Batman disparaît quelque peu. Mais peu importe, un bon méchant est beaucoup plus important qu'un bon gentil, non ?
Bref. L'idée n'est pas de faire une critique en bonne et due forme de The Dark Knight, mais de faire part d'une interrogation : pourquoi est-ce ce film, sombre et violent, ne comporte-t-il pas le moindre avertissement à l'égard du jeune public ?
Ce qui ne change rien au fait que, de mon point de vue, The Dark Knight est plutôt une réussite. Ah... La représentation de la violence au cinéma... Vaste question...
Sinon, toujours au cinéma, il y a Dorothy. Déconseillé au moins de 12 ans. Très bien également. Par contre, l'affiche donne une image très "film gore" qui ne correspond pas du tout à ce qu'est réellement ce film... Ah... Le marketing...

dimanche 27 juil. 2008

Valse avec Bachir


L'été... Période ô combien propice à tous les relâchements... Et notamment dans les sorties cinéma où les blockbusters de l'été l'emportent haut la main... Oui, je sais, je suis un peu de mauvaise foi. J'ai une petite idée derrière la tête en parlant de la pauvreté de la programmation cinématographique estivale. Car j'ai honte de l'avouer, mais Olivier et sommes allés voir Wanted. Oui, je sais. Wanted, un film pour lequel, une fois le coût du casting et celui des effets spéciaux enlevés au budget, il ne restait manifestement pas grand chose pour payer de vrais scénaristes.
Et encore, nous sommes allés voir ce film mercredi et il aura fallu attendre aujourd'hui, dimanche, pour que j'en parle. En tous les cas, ce film nous a bien fait rire. C'est déjà ça.
Et puis, aujourd'hui, nous avons redressé la barre en allant voir Valse avec Bachir, film d'animation franco-germano-israélien sélectionné au dernier festival de Cannes. Ah ! On rigole moins là !

Et sinon, toujours à propos de cinéma, mais dans registre malheureusement plus dramatique, le cinéaste égyptien Youssef Chahine est mort aujourd'hui...

lundi 07 juil. 2008

Bons baisers de Bruges

Bruges est une ville dangereuse. Si, si. On y envoie des tueurs à gages s'y planquer. Et ces tueurs à gage ne passent pas tout à fait inaperçu. Enfin, surtout un. Du coup, leur commanditaire est obligé de venir les courser à travers Bruges. Pas bon ça. Parce que le commanditaire en question n'a pas beaucoup de souffle, mais il tire plutôt bien. Enfin, tout ça pour dire que je ne suis pas certaine que Bons Baisers de Bruges me donne envie de visiter Bruges, mais ce qui est sûr, c'est que ce film auquel je suis allée en trainant un peu des pieds (il faisait si beau dehors... et il semblait faire si gris à Bruges...) s'est révélé être une très bonne surprise. Tant mieux.

dimanche 29 juin 2008

Diary of the Dead


S'il y a une chose de certaine, c'est que les films de zombies sont un des domaines de prédilection du réalisateur George A. Romero :

- La Nuit des morts-vivants en 1970
- Le Jour des morts-vivants en 1986
- Zombie en 1983
- Land of the dead en 2005
- et le dernier en date, sorti la semaine dernière, Diary of the Dead

En dehors du Jour des morts-vivants, je les ai tous vu. Y compris Diary of the Dead, vu pas plus tard que cet après-midi. Et si j'ai une tendresse particulière pour La Nuit des morts-vivants (le noir et blanc lui donne un petit côté "film classique"...) et que Land of the dead a été considéré - à juste titre - comme le grand retour de Romero, Diary of the Dead se défend plutôt bien. Parce que c'est ça qui est bien avec Romero. Certes, il s'agit toujours de zombies, mais à chaque fois, Romero réussit à se renouveler... Cette fois, c'est le point de vue qui change. Le film est présenté comme le témoignage d'étudiants en cinéma pris dans la tourmente qui résulte de l'apparition des zombies dans un monde où l'information est reine... Ou comment montrer que rester connecter au monde 24h sur 24 ne permet pas toujours de comprendre ce qui s'y passe...

vendredi 06 juin 2008

Sex and the City, le film

Je l'avoue, concernant Sex and the City, je suis tout sauf subjective. J'ai beau connaître la plupart des épisodes par coeur, il suffit que je tombe sur une rediffusion télévisée pour restée scotchée... Alors le film... Mais justement, lorsque l'on attend à ce point un film, la déception est souvent inversement proportionnelle à l'attente... Et bien là, je suis ressortie de la salle sur un petit nuage. Mon amour, lorsque le DVD sortira, tu auras le droit de me l'offrir.

lundi 02 juin 2008

Indiana Jones

Indiana Jones a pris un sacré coup de vieux. Heureusement donc que les scénaristes de ce Royaume du Crâne de Cristal ai préféré qu'il renoue avec un ancien amour plutôt que de tomber une jeunette... Quant aux petits hommes verts, les voici qui délaissent X-Files... Mais quelle idée ? Autant dire que la première demi-heure du film m'a laissée quelque peu dubitative. Et puis, le fils jusque là inconnu d'Indiana Jones débarque. Et avec lui, tout ce que l'on aime chez Indiana Jones : les temples mystérieux et leurs toiles d'araignée, les méchants très méchants, les courses-poursuites à travers la jungle et les blagues à deux francs... Ouf ! Du coup, le dénouement version X-Files passerait presque bien. Re-ouf !

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