mercredi 30 janv. 2013

Excusez-moi, le Paradis, c'est par là ?

L'Enfer ? Passé la première demi-douzaine des trente-quatre chants qui le constituent, le rythme était pris.
Le Purgatoire ? Je termine tout juste le chant vingt-huit (sur trente-trois). Autrement dit, le Paradis me tend les bras.
Ceci étant, je me permets une petite pause avant de pousser les portes du Paradis et d'entames ses trente-trois chants. Je préfère ménager mes forces. Du coup, j'ai préféré rendre l'exemplaire emprunté à la bibliothèque de Vincennes et acheté le mien. Parce que tout de même, Dante, c'est pas de la gnognote. Oui ami lecteur, cette analyse littéraire est de haut niveau. Allez, rendez-vous à la fin du Paradis.

La Divine Comédie_bis

samedi 08 déc. 2012

Dantesque le truc

Défi des jours semaines à venir : lire La Divine Comédie de Dante.
Je l'ai empruntée à la bibliothèque de Vincennes ce matin et pour le moment, nous nous jaugeons mutuellement. Elle, posée sur une table basse, moi sur le canapé. Y a plus qu'à. Y suffit qu'on. De toutes façons, cette lecture, à laquelle je pense depuis un moment déjà, est motivée motivée pour des raisons professionnelles... (Merci Cîrconflexe !) Alors hein, bon, voilà.
On se tient au jus ami lecteur.

La Divine Comédie

dimanche 28 déc. 2008

Les Miscellanées culinaires


Dans la hotte du Père Noël cette année, plusieurs livres, dont celui-ci : Les Miscéllanées culinaires de Mr Schott. Après Les Miscellanées de Mr Schott, ce deuxième tome semble regrouper autant d'informations utiles et inutiles que le premier tome... Et c'est tant mieux. Parce que vous saviez, vous, qu'Häagen-Dazs n'était pas une marque en provenance d'un pays nordique ? Mais qu'elle était née à New-York ? Ou que le myrmécophage se nourrit exclusivement de fourmis ? Oui, toi, ami fourmilier, tu es un myrmécophage (et en plus, tu sais lire, ce qui n'est pas donné à tous les fourmiliers.)

Et sinon, le Télérama a consacré un article à ce deuxième tome des Miscellanées. Ici. Cela faisait longtemps que je ne vous l'avais pas fait le coup du Télérama ?... :-)

lundi 20 oct. 2008

Femmes qui courent avec les loups


Voici un livre que je traîne avec moi depuis plusieurs semaines. Il faut dire que quelques sept cent pages consacrés à la définition et aux moyens de recherche de la nature instinctive que chaque femme cache en elle n'est pas une mince affaire. Sans compter que ce livre, écrit par Clarissa Pinkola Estès, psychanaliste et conteuse, demande à être médité... D'ailleurs, je pense que j'en reparlerai d'ici peu...

jeudi 10 juil. 2008

Comte-Sponville


Chaque année, aux alentours des mois de mai-juin, les abonnés du journal Télérama et d'un certain nombre d'autres périodiques (Le Monde, Courrier International...) se voient offrir un livre à choisir parmi une sélection proposée par la librairie parisienne La Procure. Cette année, il s'agissait de plusieurs Carnets de Philosophie, recueils de textes sur un thème donné présentés et préfacés par le philosophe André Comte-Sponville. Ayant pris mon temps avant de me déplacer jusqu'à la librairie La Procure... l'ensemble des titres initialement proposés n'étaient plus disponibles et j'ai dû renoncer au recueil portant sur l'art pour celui ayant trait à l'athéisme... Dur... Mais en fin de compte, fort instructif... Voici un extrait de la préface :

"Si vous rencontrez quelqu'un qui vous dit "Je sais que Dieu n'existe pas", ce n'est pas un athée, c'est un imbécile. Disons que c'est un imbécile qui prend son incroyance pour un savoir. Et de même si vous rencontrez quelqu'un qui vous dit "Je sais que Dieu existe" : c'est un imbécile qui a la foi. La vérité, il faut y insister, c'est que nous ne savons pas."

A méditer.

samedi 28 juin 2008

Ecrivez vos mémoires en six mots

C'est le pari lancé par le site Smithmag en 2006. Six mots pour résumer, en anglais, toute une vie... Depuis, un livre a été publié, sous le titre Thought I would have more impact. Ce livre n'est pas sur ma table de chevet (je n'ai pas de table de chevet), par contre, la lecture du site réserve de jolies trouvailles... En vrac :

"Paradise found, Paradise lost, where's paradise?"
"Too many books, not enough days."
"Patience for two kids, have three."
"Likes to colour outside the lines."
"I thought things would be different."
"Long week, short weekend, vicious circle"
"Never failed. Never tried. Never lived."

Cela donne des idées, non ?

PS : Et on dit merci qui ? Merci Télérama !

mercredi 04 juin 2008

Léviathan

Et revoici Paul Auster...

"Elle se mit alors à pleurer, les yeux fixés droit sur lui et les larmes ruisselant le long des joues - sans les toucher, comme si elle ne voulait pas reconnaître leur présence. Une façon fière de pleurer, pensa Sachs, à la fois mise à nu de sa détresse et refus de s'y soumettre, et il se sentit plein de respect pour la maîtrise qu'elle conservait sur elle-même. Tant qu'elle les ignorait, tant qu'elle ne les essuyait pas, ces larmes ne l'humilieraient jamais."

lundi 14 avr. 2008

Paul Auster

J'avais parlé de cet auteur il y a quelques temps de cela (mais si, par ici). Je venais de terminer sa Trilogie new-yorkaise. Le revoici caché au fond de mon sac avec Moon Palace. Mais voilà, samedi soir, un ami m'a demandé "et Paul Auster, c'est quel genre ?" Sur le moment, j'ai séché. J'y ai réfléchi et ce soir, j'ai fini par faire une petite recherche. Voici ce que dit Wikipédia de son œuvre :

"L'œuvre de Paul Auster se situe dans le mouvement postmoderne. Il est par excellence l'écrivain du hasard et de la contingence. Il traque au quotidien les bifurcations issues d'événements apparemment anodins. C'est ce que racontent La Musique du hasard, et surtout Léviathan dans une exceptionnelle scène centrale. Son style en apparence très dépouillé, travaillé au fil de ses œuvres poétiques, cache une architecture narrative complexe, faite de digressions exagérées mais toujours pertinentes, d'histoires dans l'histoire et de trompe-l'œil (Le Noël d'Auggie Wren). Il décrit aussi la perte, la dépossession, le rapport à l'argent, l'errance (dans Moon Palace, le personnage principal se nomme Marco Stanley Fogg). Il s'interroge aussi sur l'identité, notamment dans la Trilogie new-yorkaise où l'un des personnages (qui n'est pas le narrateur) porte son nom, dans Léviathan, dont le narrateur a ses initiales (Peter Aaron) et rencontre une femme nommée Iris (anagramme du prénom de sa propre épouse Siri), ou dans La Nuit de l'oracle, dans lequel un personnage porte le nom de Trause (anagramme d'Auster)."

Hum... Si, comme moi, vous avez bloqué sur le mot "postmoderne", voici ce qu'en dit Le Petit Robert : "Qui rejette le modernisme dans les arts plastiques et se caractérise par l'éclectisme, le kitsch, ou le dépassement par la technique."

Et bien nous sommes rudement avancés. Un conseil : lisez Paul Auster. Ce sera plus simple.

PS : Millediou, j'me suis pas foulée là... :-)

jeudi 10 avr. 2008

Guerre et Paix : le bilan



Premier tome : Emeline vainqueur par KO en deux petites semaines.
Deuxième tome : Tout semble se passer pour le mieux, la ligne d'arrivée est en vue et là, c'est l'accident bête avec une sortie de route au tout début de la deuxième partie de l'épilogue. Il ne restait pourtant qu'une cinquantaine de pages. Les considérations philosophiques de Tolstoï sur l'histoire, le pouvoir et la liberté sont les plus fortes. A tel point que notre challenger bifurque vers La lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne. Une fois cette œuvre lue, retour à l'épilogue de Guerre et paix et après quelques jours d'efforts (au rythme d'une dizaine de pages par jour...), c'est la victoire. Enfin.
Conclusion : "Guerre et paix, c'est bien, mais pour en venir à bout, faut une grande force mentale."

jeudi 14 fév. 2008

Guerre et Paix



Parler de Guerre et paix un jour de Saint-Valentin, quel symbole... Et je l'avoue, c'est l'unique motivation de ce message car je viens à peine de dépasser la deux-centième pages du premier tome qui en compte près de neuf cent. Sans compter le deuxième tome... :-) Je n'ai donc pas vraiment d'avis sur ce livre. En admettant que je puisse véritablement en avoir un. Je me contenterai donc de dire que la lecture de ce livre, qui m'a été offert à l'occasion de mon anniversaire, s'inscrit dans une volonté de lecture des classiques de la littérature. Histoire de voir par moi-même si ces fameux classiques nous parlent toujours.

vendredi 21 déc. 2007

Vacances studieuses



Une séance de conte à préparer, des scènes à travailler pour le deuxième trimestre, quelque autre petites choses qui trainent... Les vacances s'annoncent studieuses, alors autant se mettre dans le bain tout de suite. Et quel meilleur moyen que ce recueil, intitulé Sur Racine et qui regroupe trois essai critiques portant sur l'œuvre racinienne ? Je viens de commencer et j'ai déjà croisé bon nombre de mots dont la compréhension impose l'usage du dictionnaire... Mais l'écriture de Roland Barthes est plutôt agréable. Tout va bien... :-)

jeudi 08 nov. 2007

Découverte



Pour la semaine de vacances qu'Olivier et moi avons passé à Malte au début du mois de septembre dernier, j'avais emporté dans mes valises Crime et châtiment auquel j'avais ajouté cette Trilogie new-yorkaise de Paul Auster. Olivier fera remarquer que je ne m'étais pas contenté de ces deux livres. Je lui répondrais ce que je lui avais répondu à l'époque : le reste, c'est du théâtre, cela ne compte pas de la même façon... :-)
Bref.
Ce qui est sûr, c'est que lorsque j'étais revenu de vacances, je n'avais pas encore terminé Crime et châtiment. Et je ne me suis plongée dans l'œuvre de Paul Auster il y a seulement deux semaines. Et cela a été immédiat : L'écriture de Paul Auster est d'une simplicité apparente désarmante, mais ses histoires sont étranges et ses personnages déroutants.
Cité de verre : une nuit, un écrivain new-yorkais reçoit un coup de fil d'un jeune homme persuadé qu'il est Paul Auster, détective chevronné. Il lui demande de le protéger contre un père nouvellement sorti de prison qui l'a maltraité pendant son enfance. L'écrivain va se prêter au jeu.
Revenants : un détective new-yorkais, Bleu, est engagé par un inconnu, Blanc, pour espionner un autre inconnu, Noir. Pourquoi ?
La chambre dérobée : un critique new-yorkais est contacté par l'épouse d'un de ses amis d'enfance. Celui-ci, écrivain n'ayant jamais souhaité publié ses œuvres, a disparu. La jeune femme est persuadée qu'il est mort. Une mission attend le critique : déterminer si cette œuvre doit être publiée ou non. Mais la situation va se compliquer... (quel suspens n'est-ce pas ?... :-) )
Un univers à part dans lequel je sais d'ores et déjà que je replongerais dans un avenir proche... Avec plaisir.

mercredi 24 oct. 2007

Sándor Márai (ça faisait longtemps)

Je vais être honnête : j'aime beaucoup cet auteur, mais ma lecture de Mémoires de Hongrie est quelque peu laborieuse. Parce qu'il ne s'agit pas d'un roman, mais de mémoires justement. Souvenirs de la Seconde Guerre mondiale et des années qui ont suivies. Réflexions sur le communisme. Interrogations sur le rôle de l'écrivain dans le contexte d'une Europe en ruines. Je m'accroche, mais je me surprends souvent à me demander, à la fin d'un paragraphe ou d'une page : mais qu'est-ce que je viens de lire ? Il y a pourtant des passages qui retiennent mon attention. Par exemple :

L'essence même du Livre avait en effet changé. (...) Chacun possédait toujours une bibliothèque, mais rares étaient ceux qui y cherchaient un Réponse : ce qu'on demandait, à présent, c'étaient des connaissances précises, des moments de distraction, quelque surprise, un choc ou un scandale. (...) La liturgie même de la lecture avait déjà été supplantée par celle, combien profane, de l'image - image que l'on n'avait nul besoin de comprendre, que l'on pouvait se contenter de regarder bouche bée, sans accomplir le moindre effort intellectuel.

(Troisième partie, chapitre 2)



Alors je vais continuer à m'accrocher... :-)

mardi 11 sept. 2007

Lecture de vacances... et de rentrée



Il n'y a pas de meilleur moment pour lire (ou relire) les classiques que les vacances... De longues heures de détente au bord d'une piscine/à la terrasse d'un café/dans un siège inconfortable d'aéroport lorsque votre avion est en retard (rayer la mention inutile)... Parfait. Je n'ai jamais été amatrice des livres dits "de vacances" : thrillers américains vite écrits, vite traduits, romances à l'eau de rose, etc. Non, les classiques, il n'y a que ça de vrai. Ou comment ne pas bronzer idiot.
Pour m'accompagner à Malte, j'avais emporté Crime et châtiment de Dostoïevski. Contraste assuré entre la vie maltaise, placée sous une double influence italienne et arabe et la vie à Saint-Pétersbourg au XIXème siècle.
Et comme la semaine passée à Malte n'a pas été suffisante pour terminer cette œuvre, je fais ma rentrée avec ce cher Dostoïevski... Ainsi que les œuvres complètes de Molière, celles de Marivaux, un petit peu de Shakespeare... la routine quoi... :-)

mardi 07 août 2007

100 mots à sauver



Parmi lesquels "valétudinaire". Tiens, tiens, il me dit quelque chose celui-là... Ou encore "coquecigrue". Celui-ci, j'y reviendrai...
Cet ouvrage est l'occasion pour Bernard Pivot de mettre en lumière cent mots ou locutions qui ont disparus du Petit Robert et/ou du Petit Larousse ou, tout en étant encore présents dans au moins un de ces dictionnaires, sont qualifiés de "vieilli", de "littéraire"... Des mots que nombre de gens n'ont jamais rencontrés et encore moins utilisés, ce qui est bien dommage. Alors bien sûr, le choix de ces cent mots est totalement arbitraire, mais chacun de ces mots est un bijou. Cela peut être tellement beau un mot...

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