Le théâtre mène à tout.
Y compris à la couture.
Moi qui n'ai jamais manié que très précautionneusement une aiguille ou deux de temps en temps, me voici derrière une machine à coudre pour réaliser une partie des décors des spectacles de rue de la Compâgnie Cîrconflexe.
Et pour la petite histoire, il s'agit de l'ancienne machine à coudre de ma mère. Machine qui, hier, alors que je venais de terminer mon tout premier ourlet sur une pièce de tissu de 2m sur 2m50 (tout de même !) a émis un "poc" fort déstabilisant suivi d'un nuage de fumée blanche.
Ah.
Après démontage, nettoyage (c'est fou la poussière qui peut s'accumuler à l'intérieur de ce genre d'engin) et remontage, elle marche toujours.
Ceci étant dit, une question se pose : reviendra-t-elle en deuxième semaine ?
Cela est fort souhaitable. D'une part parce que l'élément de décors sur lequel je bosse doit être terminé d'ici une semaine. Et d'autre part, je m'y suis déjà attachée à cette p'tite bête. Si, si.