Ce matin, petit tour dans les rues de Vincennes pour une dernière distribution de tracts avant les premiers ateliers théâtre de Cîrconflexe. Et comme chez Cîrconflexe, on ne rigole pas, je te prie d'admirer, ami lecteur, le souci du détail accordé à ma tenue de tracteuse.
Vélo, anti-vol, lacets : le violet est à l'honneur. Et je ne l'ai même pas fait exprès.

Voilà, ça, c'était de l'info. Pfui... On sent que c'est le week-end, non ?

Alors que Cîrconflexe sort d'un été fort chargé pour enchaîner quasiment sans transition sur une rentrée également chargée (un nouveau site internet et l'ouverture de deux ateliers théâtre sur Vincennes, mais également une reprise et un tout nouveau projet dont il sera très bientôt question ici...) j'ai repris le chemin des cours de dessin après deux mois de pauses... et je me suis remises aux poses... (hum... désolée pour la redite... en plus, le jeu de mot n'est pas terrible, mais que veux-tu ami lecteur, la semaine a été longue...)
Heureusement, cette reprise s'est effectuée dans un lieu que j'affectionne particulièrement en tant que modèle-vivant, à savoir, l'académie de la Grande Chaumière. "Un lieu mythique" comme le dit le site internet de cette vénérable institution... Et accessoirement, un lieu où certains habitués n'épargnent pas leur peine pour proposer un repas sur le pouce, entre la fin d'un atelier et le début du suivant...

Dernière ligne droite avant la résidence prévue à Saint-Ouen-l'Aumône la semaine prochaine pour la création de Télé-friction, saison 3. Et encore mille et une chose à boucler d'ici là... Enfin... "à coudre" serait plus exact ! Alors pour toi ami lecteur qui suit ce blog et qui a bonne mémoire, oui, ma machine à coudre se porte bien. Pas de nuage de fumée ces temps-ci (je touche du bois). Mes doigts, eux, se portent un peu moins bien. Par contre, j'ai désormais une carte de fidélité à la mercerie qui se trouve à deux pas de chez moi, je parle couture avec ma mère et parfois, je comprends tout (mais pas toujours) et depuis ce week-end, je maîtrise le point de feston. Et je me sens... comme dire ?... plutôt fière de moi tout de même. Mais comme je m'en voudrais de garder certaines perles pour moi, voici la vidéo qui m'a permis de devenir une pro du point de feston précédemment cité... (non, non, ne me remercie pas ami lecteur...)

Les températures qui règnent sur la région parisienne le ferait presque oublier, mais nous sommes déjà au mois de novembre, décembre approche... Et Noël avec... Heureusement, Monsieur Paul Emploi se charge de nous le rappeler...

Moi, ce que je préfère, c'est l'expérience exigée de 2 à 5 ans...

Pas toujours facile de se présenter comme une compagnie professionnelle lorsqu'il s'avère que la compagnie en question ne peut pas toujours payer les comédiens qu'elle emploie à leur juste valeur... Ceci étant, 2011 sera une meilleure année que 2010 pour Cîrconflexe et les personnes qui s'impliquent dans cette structure et veulent la voir se développer feront tout pour que les choses continuent à avancer...
Alors lorsqu'au détour d'une inscription à un festival - celui d'Aurillac pour ne pas le nommer - je lis la définition suivante... :

"COMPAGNIES PROFESSIONNELLES / COMPAGNIES AMATEURS :
Les compagnies professionnelles sont détentrices d’une licence d’entrepreneur du spectacle."

... Cela me fait du bien. Parce que Cîrconflexe n'a pas une, mais DEUX licences ! Et paf ! Les pros, c'est nous. D'ailleurs, petite exclu, Le trésor des bonimenteurs sera au festival Bains de Rue de Clichy-la-Garenne le vendredi 14 et le samedi 15 mai et ça, nous en sommes très, mais alors vraiment très fiers.

Waouh.
Je devrais bientôt être transférée du Pôle Emploi "classique" au Pôle Emploi Spectacle.
Re-waouh.
Le Pôle Emploi "classique", j'y suis depuis le mois d'octobre 2009. Je l'avoue, je m'y suis inscrite pour avoir le droit d'entrer à la piscine gratuitement. Oui, et dans certains musées également. Je n'avais droit à rien de plus, je n'ai toujours pas droit à plus et cela me va très bien.
A ce moment-là, le Pôle Emploi Spectacle ne voulait pas de moi. Je n'étais ni intermitente, ni sur le point de le devenir... Aujourd'hui, je ne le suis pas plus, mais je suis modèle. Et l'activité de modèle-vivant est rattachée à un code-métier qui dépend du Pôle Emploi Spectacle. Du coup, les heures que je cumule en tant que modèle, si elles ne comptent pas pour l'obtension de l'intermittence, devraient me permettre d'être transférée.
Je devrais donc passer d'un suivi mensuel (avec un conseiller sympathique et arrangeant, mais qui ne peut pas grand chose pour moi...) à... une absence de suivi (je ne fais que répéter ce que j'ai pu entendre, hein !) Mas là encore, cela me va très bien. Parce que le suivi mensuel, c'est un peu contraignant tout de même. Et puis je vais avoir accès à plus d'offres d'emploi. Cela devrait me changer de celles relayées par le Pôle Emploi "classique"... La dernière en date : "Nous recherchons une personne pour incarner la doublure corps (nu) pour simuler des scènes d'amour de la comédienne Katia Lewkowicz sur la série "Hard" diffusée sur Canal+." Euh. Non en fait. Mais merci !

Pour être tout à fait honnête, et contrairement à ce que laisse supposer le titre de ce billet, je suis toujours brune. Par contre les bouclettes sont bel et bien là. Et ma foi, je trouve que cela ne me va pas si mal que cela.
La preuve en image...

Et comme je m'en voudrais de faire durer le suspense plus longtemps (parce que j'ai bien senti que tu trépignais d'impatience d'en savoir plus très cher ami lecteur...) je m'empresse de préciser que cette photo a été prise cet après-midi sur le tournage d'un téléfilm réalisé par Caroline Huppert, tournage qui se déroulait le temps d'une journée à l'Académie de la Grande Chaumière. Et je n'y étais pas comme simple figurante, mais comme silhouette ! Wouhouhouhouh !
Et cette silhouette, je l'ai décrochée parce que je suis modèle-vivant... Comme quoi... Il faut dire que la production recherchait une jeune femme pour jouer le rôle d'un modèle dans un cours de dessin se déroulant à l'Académie de la Grande Chaumière et que la réalisatrice a donc consulté les photos des modèles ayant l'habitude d'y poser.
Mais pourquoi les bouclettes me diras-tu très cher ami lecteur ?
Je vois que tu suis et cela me fait plaisir. Tout simplement parce que l'action du téléfilm se déroule dans les années 30. Donc coiffure des années 30. Donc bouclettes.
En tous les cas, j'aime bien les bouclettes. C'est la classe les bouclettes. Mais il me faudrait une coiffeuse à domicile. Oh et puis si je pouvais avoir une maquilleuse à domicile. Et une costumière aussi. Et puis tant qu'à faire, une accessoiriste et un assistant à la mise en scène qui vérifie que je n'ai besoin de rien (même si ce n'est pas vraiment son rôle...) Ça, ce serait vraiment la classe.