J'étais sortie quelque peu déçue de La ficelle, première partie de l'épilogue de L'Homme qui danse. Mais ce soir, avec La mort d'Avignon j'ai eu le sentiment de retrouver le Caubère que j'avais pu voir l'année dernière sur la scène du Rond-Point. Un Caubère qui multiplie les personnages, changeant de corps et de voix en un instant. Un Caubère qui tente de faire ses adieux. Mais lorsque les lumières se rallument et que les applaudissements éclatent, je n'ai pas envie d'y croire. Lui, arrêter ? Pfui... Et puis quoi encore ?
En tous les cas, si vous aimez le théâtre que vous n'avez jamais vu Caubère sur scène, allez voir La mort d'Avignon. Ce spectacle se joue jusqu'au 2 novembre les jours impaires (relache le dimanche et le lundi). Mais révisez vos classiques avant d'y aller. Parce que pour suivre, il vaut mieux connaître un minimum l'histoire du festival d'Avignon...