samedi 18 nov. 2006

Borat



Après-midi cinéma avec "Prête-moi ta main" et "Borat".
En ce qui concerne le 1er film, je dirais : une idée de base qui n'est peut-être pas très originale mais qui a fait ses preuves, de bons acteurs (une mention toute particulière à Grégoire Oestermann, qui joue l'ami d'Alain Chabat et le frère de Charlotte Gainsbourg), mais un scénario un peu boursouflé... Quoiqu'il en soit, un bon moment de cinéma.
Quant au 2nd film, je vais me contenter de reprendre la phrase qui se trouve en en-tête de la critique paru dans le Télérama : "Politiquement incorrect, ce film-ovni à l’humour salace révèle avec audace les travers de l’Amérique." Cela fait longtemps qu'un film ne m'avait pas fait autant rire...

PS : A propos de l'acteur qui a crée et qui interprète le personnage de Borat, voici quelques photos de lui (non, je ne suis pas sa groupie) :
Sacha Baron Cohen en tant que Borat, en tant qu'Ali G (un autre des personnages récurrents de ce comique anglais) et... au naturel... :

Caubère (bis)

Hier soir, retour au Théâtre du Rond-Point pour voir le 4ème épisode de "L'homme qui danse" de Philippe Caubère. Mardi, Olivier m'avait accompagnée. Cette fois, j'y suis allée seule... Mais Monsieur, grand prince, m'attendait à la sortie du théâtre... Certes, il était venu en métro et non en voiture, car il s'était dit qu'il aurait du mal à se garer, mais enfin, il était là. Nous sommes donc rentrés en métro...

Revenons-en à Caubère... Ce 4ème épisode, intitulé "Avignon", se déroule en 1969 et met en scène un groupuscule de comédiens-révolutionnaires ayant pour projet de créer un spectacle qui parlerait du festival d'Avignon de 1968, de Jean Vilar, du Living Theater de Julian Beck, de Trotski, et j'en passe. Autant d'occasions pour Caubère de camper des personnages hauts en couleurs. Pendant la dernière heure de spectacle, il fait défiler le temps jusqu'au début des années 80, mettant en lumière les grands noms de l'histoire politique française, ainsi que ceux du théâtre. Autrement dit, il est nécessaire de bien connaître ces années pour apprécier nombre d'allusions faites par Caubère.
Mais cela n'enlève rien à son talent de comédien et à sa fabuleuse capacité à faire vivre simultanément sur scène jusqu'à 6 voir 7 personnages... Bien sûr, cet avis n'engage que moi... Et certains spectateurs sont ressortis moins enthousiastes que moi. Peu importe, j'y retourne fin décembre, voir le dernier épisode. Et cette fois, Olivier sera là... :-)

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur Philippe Caubère, Télérama a récemment publié une interview.
Et sinon, il est toujours possible de faire un tour sur le site officiel de Caubère. Et notamment de consulter la revue de presse associée à "L'homme qui danse".