Author Archives: ecoquet

Crazy

« Emeline : Crazy Horse recherche des candidats comme vous. »

Qu’est-ce que ? Quoi ?…
Parfois, ouvrir sa boîte mail et découvrir l’intitulé du dernier message envoyé par LinkedIn, cela surprend. Et cela fait naître des questions profondément existentielles.
Et puis, un petit clic et on découvre l’intitulé de l’annonce, à savoir : « Agent de réservation ».

Je me disais bien aussi.

Se taper l’affiche (ou pas)

Aujourd’hui, mise en ligne d’une nouvelle photo de première page… Celle-ci :

Cette photo a été prise au mois d’août dernier par la talentueuse Séverine Bonacchi lors d’une représentation du Trésor des bonimenteurs, spectacle de théâtre de rue de la Compâgnie Cîrconflexe. Cette représentation s’est tenue chez Bouillon de Culture… A Saillagouse, dans les Pyrénées-Orientales… Et c’était bien.

Pour en revenir à Séverine, cela fait déjà un petit bout de temps qu’un lien vers son site perso est disponible sur la page… ben… sur la page Liens

Et depuis quelques semaines déjà, ce site a été complété par un Tumblr. Hop. Un p’tit clic, par curiosité ?

Profession : primeur

Cours de peinture aux Arts Décos… Début d’une pose de 30 minutes… Le prof et une élève observe le modèle (bibi) avant que celle-ci ne pose son premier coup de pinceau…

« Imaginez que vous êtes au marché. Vous devez choisir ce que vous allez prendre. Si vous prenez tout à chaque fois, cela ne va pas. Il faut choisir. La lumière sur l’épaule par exemple… »

Elle est belle mon épaule ! Elle est fraiche ma lumière ! Alors ma bonne dame, vous en prendrez bien un p’tit peu ?…

Graaande !

Au 1er novembre 2013, je commençais à tenir la liste des livres lus. En ce début du mois de novembre 2014, petit bilan chiffré…

31 romans
19 ouvrages de théâtre
5 essais
4 récits et/ou romans autobriographiques
7 recueils de nouvelles
1 roman graphique
1 recueil d’interviews
Et les 385e premières nuits des Mille et Une Nuits…

Soit 68 ouvrages lus et encore 617 nuits à passer en compagnie des histoires de Schéhérazade.
Je n’irai pas jusqu’à faire le compte des pages lues depuis un an. Cela ne signifierait pas grand chose. Sans compter que certains livres m’ont été prêtés et ont réintégrés les bibliothèques de leurs propriétaires.

En tous les cas, c’est officiel, je suis une grande lectrice. Mouah ah ah. (Rire diabolique.)

Parmi ces 68 ouvrages…

Des ouvrages émergent… Le vin de longue vie de Nicolae Dumitru Cocea, Ulysse de James Joyce, Faillir être flingué de Céline Minard… Et des écritures me restent en mémoire, celles de Proust, de Borges, de Romain Gary… Ainsi que la pensée tout en méandres de Bachelard et l’univers visuel de Craig Thompson… Une bien belle année ma foi.

Lectures du mois d’octobre

Une début de mois d’octobre du côté de chez Hanock Levin avec le VIe tome de son Théâtre choisi… (jusqu’au 3 octobre)
Avant de changer radicalement de genre avec un auteur qui revisite Jane Austen à la mode zombie. Si, si.

Voilà le détail !

Orgueil & Préjugés & Zombies de Jane Austen et Seth Graham-Smith (roman) : 03/10-05/10
L’Atelier de Vincent Josse (interviews) : 05/10-25/10
Aleph
de Joseph Luis Borges (nouvelles) : 08/10-15/10
La femme dans la jungle de Somerset Maugham (nouvelles) : 15/10-18/10
L’angoisse du roi Salomon de Romain Gary (roman) : 22/10-30/10
La Réunification des deux Corées de Joël Pommerat (théâtre) : 25/10-25/10

Et le 31 octobre, j’ai refermé les dernières pages de La terre et les rêveries de la volonté de Gaston Bachelard. Tout arrive. Hé, hé. Et d’ailleurs, pour célébrer l’événement, voici quelques lignes tirées du dernier chapitre de cet ouvrage…

« Nous avons commencé par étudier les images dynamiques de la chute. Plus précieuses sont les images du redressement. Dans l’ordre de l’imaginaire, ce sont les images de la hauteur qui sont vraiment positives. Autrement dit, la fonction de la psyché humaine est une sublimation normale, une sublimation d’ordre psychique, d’ordre matériellement psychique. Il semble qu’un véritable tropisme pousse l’être humain à tenir la tête haute. De cette sublimation générale tout physique, la sublimation idéologique n’est peut-être qu’une espèce particulière. Plus simplement, le psychisme humain se spécifie comme volonté de redressement. Les poids tombent, mais nous voulons les soulever ; et quand nous ne pouvons pas les soulever, nous imaginons que nous les soulevons. Les rêveries de la volonté de redressement sont parmi les plus dynamisantes ; elles animent le corps entier, des talons à la nuque. »

C’est toi la patate

Les Beaux-Arts, cet après-midi…

Du rire…
« Si vous ressemblez à un tubercule de pomme de terre, vous n’avez ni avant, ni arrière, ni haut, ni bas. Et vous vous limitez rapidement à un simple contours. »

De la réflexion…
« L’ontologie récapitule la philologie. »

De la synthèse…
« Un bon dessin, c’est un dessin qui suscite l’attention. Un dessin que l’on a envie de regarder et de regarder encore. »

Et ouais. Les Beaux-Arts, c’est pas d’la gnognote !

Voilà, voilà.

Lectures du mois de septembre

Fin octobre, cela fera un an que je liste les livres lus chaque mois… Il sera alors temps pour moi de faire un petit bilan. Hé, hé. Mais pour le moment, voici la liste des ouvrages qui m’ont accompagnée en septembre…

Portrait d’un homme heureux d’Eric Orsenna (roman) : 01/09-03/09
Jacques le fataliste de Diderot (roman) : 03/09-12/09
Le Lac de Yasunari Kawabata (roman) : 14/09-15/09
Faillir être flingué de Céline Minard (roman) : 22/09-29/09
Ainsi que les toutes premières pages de Théâtre choisi VI de Hanokh Levin (théâtre) : le 30/09

Et toujours… La terre et les rêveries de la volonté de Gaston Bachelard…
Mais également un petit tour du côté des Mille et Une Nuits, et plus précisément, de la 327e nuit à la 385e…

Et pour finir, quelques impressions, en vrac :
Orsenna a décidément une bien belle plume, mais son Portrait d’un homme heureux (en l’occurrence, André Le Nôtre) m’a semblé bien court.
En comparaison, le récit de Diderot foisonne, multiplie les digressions, philosophe sans en avoir l’air… Et c’est bien agréable.
La transition avec l’écriture de Kawabata fût déroutante. Voilà un auteur étonnant, prix Nobel de littérature en 1968, au parcours personnel difficile et qui dépeint dans Le Lac des personnages auxquels on n’a pas envie de s’attacher. Et pourtant…
Retour à une certaine légèreté, celle du souffle du vent qui balaie les grands espaces de l’Ouest américain qui sont le décors et peut-être le premier personnage de Faillir être flingué… Des cowboys, des indiens, une ville en construction, toute une foule de personnages qui convergent vers cette ville et donnent à lire un véritable western. C’est beau, ample, poétique, violent. Et cela se lit bien trop vite.

Vais aller faire un tour à ch’val dans le Bois de Vincennes, tiens.

Mais avant, voici quelques lignes tirées de Faillir être flingué :

« Elle empoigna sa contrebasse et joua pour lui seul le morceau de sauvagerie qu’il lui avait comme transmis. Il reconnut la pluie sur le poitrail des bêtes, le balancement grinçant des grands pins, l’éclatement de l’eau et du bois, la longue phrase du trajet plein de détours, les boules de moucherons dans les coins d’ombre, la fuite des poissons dans l’eau plate, le départ de la balle, la fuite des chevaux, la fuite des jours dans le temps, la fuite en elle même et à ce moment, il éclata en sanglots. Arcie continua de tirer l’archet sur le ventre de sa douleur, implacable et concentrée, afin qu’il en touche la vapeur ourdie de regrets. »

Ho ho ho !…

Cela fait partie des marronniers de M. Paul Emploi : la petite annonce de recherche de Père Noël.
J’en ai déjà parlé plusieurs fois… Sur une version antérieure de ce blog… Et même une fois ici… Mais je l’avoue, cela me fait sourire chaque année (un sourire légèrement crispé peut-être).
Voici celle trouvée ce matin dans ma boîte mail :

« Nous recherchons une personne pour incarner un PERE NOEL avec son costume les 29 novembre, 3, 6, 10, 13, 17 et 20 DECEMBRE A PARIS . MERCI D’ENVOYER UNE PHOTO EN COSTUME PAR MAIL EXCLUSIVEMENT. Vous devez posséder votre costume. »

J’aime particulièrement cette mention : « Vous devez posséder votre costume. »
Mais bien sûr.