Bouquins

From 2016 with love

Je vais commencer cette nouvelle année par… un bilan. Celui de mes lectures sur l’année 2016. (Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de liste de livres lus… mouah ah ah !)

Commençons avec une première liste non-exhaustive de 28 romans :

- Dieu et nous seuls pouvons de Michel Folco
- Svastika de Junichirô Tanizaki
- Le chant de Kali de Dan Simmons
- Soie d’Alessandro Baricco
- Mr Gwyn d’Alessandro Baricco
- En avant comme en avant de Michel Folco
- Même le mal se fait bien de Michel Folco
- Le jeu des perles de verre de Hermann Hesse
- Le cheval pâle d’Agatha Christie
- A l’hôtel Bertram d’Agatha Christie
- Jeux de glaces d’Agatha Christie
- Nous autres d’Eugène Zamiatine
- Les belles personnes de Simone de Beauvoir
- La huitième couleur (Les annales du disque-monde – tome 1) de Terry Pratchett
- Frankie Addams de Carson McCullers
- Le huitième sortilège (Les annales du disque-monde – tome 2) de Terry Pratchett
- Hiver arctique d’Arnaldur Indridason
- Une histoire vraie de Delphine de Vigan
- Rue des Boutiques Obscures de Patrick Modiano
- Oreiller d’herbe de Natsumé Sôseki
- Le Paradis – un peu plus loin de Mario Vargas Llosa
- Tout ce que j’aimais de Siri Hustverdt
- Shosha d’Isaac Bashevis Singer
- L’homme-dé de Luke Rhinehart
- Le chat, son maître et ses deux maîtresses de Junichirô Tanizaki
- Elégie pour un Américain de Siri Hustvedt
- Réparer les vivants de Maylis de Kerangal
- La septième fonction du langage de Laurent Binet

Non-exhaustive car il faut y ajouter 10 romans de Simenon :

Le chat
- Maigret et les témoins récalcitrants
- M. Gallet décédé
- Marie qui louche
- Maigret et son mort
- Un nouveau dans la ville
- Le passage du Polarlys
- Les suicidés
- Les témoins
- Trois chambres à Manhattan

Ainsi que les 2 derniers tomes de la Recherche de Proust : Albertine disparue et Le temps retrouvé.

Soit 40 romans !

Ajoutons également 6 (auto)biographies, témoignages et journaux intimes :

- Berthe Morisot, le secret de la femme en noir de Dominique Bona
- Les yeux nus de Claire de Colombel
- Le carnet d’or de Doris Lessing
- Mariage en douce, Gary et Seberg d’Ariane Chemin
- S. ou L’espérance de vie d’Alexandre Diego Gary
- Henry et June d’Anaïs Nin

Un peu de théâtre avec 7 pièces ou recueils de pièces :

- Race de David Mamet
- Comment vous racontez la partie de Yasmina Reza
- Dix pièces courtes d’Israël Horovitz
- John a disparu et autres pièces courtes d’Israël Horovitz
- La Reine morte de Montherland
- Contrôle d’identité – Mode d’emploi – Burnout d’Alexandra Badea
- La forêt d’Alexandre Ostrovski

Quelques contes et nouvelles avec les 3 recueils suivants :

- Fantômes du Japon de Lafcadio Hearn
- Les Contes merveilleux de Hermann Hesse
- Le Tatouage et autres récits de Junichirô Tanizaki

1 bande-dessiné de quelques centaines de pages avec Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle. Et enfin, 1 inclassable, classique des classiques : L’Iliade d’Homère

Soit… Roulements de tambour… Un total de 58 livres lus. Sans compter un certain nombres de numéro du magazine XXI, de son p’tit cousin 6 Mois et un nombre non négligeable de numéros du Canard Enchaîné.

Ce bilan est quelque peu inférieur à ceux que j’ai pu faire ici et surtout . Tout au long de cette année 2016, j’ai régulièrement pesté contre le manque de temps… Beaucoup de travail, pas assez de temps pour lire, buller, laisser le temps filer… L’année 2017 s’annonce un chouïa compliquée. Mais restons légers !

Qu’est-ce que je retiens de ces lectures de 2016 ?
J’ai découvert la vie de Berthe Morisot courant janvier grâce à la biographie de Dominique Bona… Et au mois de septembre, je participais comme modèle-vivant au tournage d’un documentaire sur cette artiste peintre, seule femme du mouvement impressionniste si injustement laissée dans l’ombre. Son réalisateur : Klaas Bens. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai hâte de découvrir le résultat. D’ailleurs, la galerie photo Tournages de ce site a été enrichi de quelques photos, dont l’une, publiée initialement sur Instagram (oui, mon compte est « privé », mais tu as toujours la possibilité de t’abonner ami lecteur…)

(Ce ne sont d’ailleurs pas les seules mises à jour qui viennent d’être effectuées : ami lecteur, je t’invite à découvrir une ou deux photos des 30 Ans d’Orsay – ici – et de la nouvelle création de théâtre de rue de la Compâgnie Cîrconflexe, intitulée La guerre est finie).

J’ai également découvert Terry Pratchett (parfait pour se détendre), Modiano (bof) et Siri Hustverdt (LA découverte de 2016 !). J’ai eu un aperçu de la littérature japonaise avec Natsumé Sôseki et surtout, Junichirô Tanizaki (et je pense que je vais avoir l’occasion d’approfondir ma connaissance de Tanizaki sur 2017).
Du côté des classique, en dehors de Proust dont j’ai terminé la Recherche (victooooire !), j’ai renoué avec Homère par la lecture de L’Iliade, Homère dont j’avais lu L’Odyssée ado.
Enfin, petite mention à Simenon que j’aime toujours autant, à Henry et June d’Anaïs Nin qui m’a remuée et à La septième fonction du langage de Laurent Binet, roman policier fort original à l’érudition décalée… Parfait pour terminer 2016 !

Et puis… en ce 1er janvier, je lis :

La rentrée ?… Quelle rentrée ?…

Ah là, là. Chaque année depuis sept ans maintenant, c’est la même chose : Cîrconflexe passe toute une partie de l’été sur les routes et lorsque le mois de septembre pointe le bout de son nez, les écoliers reprennent le chemin de l’école et que l’on ouvre le journal, que l’on allume la radio ou que l’on attrape une conversation au vol, un leitmotiv : C’EST LA RENTREE !

Pfui.

Z’êtes relous.

Ceci étant, cette année, faisons contre mauvaise fortune bon coeur… Or qui dit rentrée, dit nouveaux livres ! J’ai donc eu le plaisir d’aller dépenser un bon cadeau offert mi-juin par l’un des groupes de théâtre amateur que la Compâgnie Cîrconflexe anime sur Vincennes. Au programme : beaucoup de théâtre (Israël Horovitz et Yasmina Reza) et un peu de littérature américaine (Siri Hustvedt). Chic. (Et merci encore à mes généreux donateurs d’ailleurs…)

Allez. C’est pas tout ça, mais demain, c’est la 30e Journée des Associations vincennoises. De théâtre amateur, il va en être question : stand 76, sur l’esplanade de la Mairie, de 10h à 18h. Mouah ah ah.

Bilan trimestriel… et bilan annuel !

Je vais être honnête avec toi ami lecteur, les listes me rassurent. Et en premier lieu les listes de choses à faire. Parce que, même si elles ont souvent tendance à être longue, très longue, beaucoup trop longue… (surtout lorsqu’elles sont chapeauté de la date du jour et qu’il faut également penser à manger et à dormir…) elles me permettent d’y voir plus clair, de hiérarchiser (j’y arrive de mieux en mieux, ce qui est plus que vitale lorsque l’on se pique de maintenir à flot une compagnie de théâtre que la paperasse menace parfois d’engloutir) et de donc de gérer le stress (ça aussi j’y arrive de… euh…)

Les listes ont aussi cet intérêt qu’elles permettent parfois de mesurer le chemin parcouru. Et côté lecture, j’aime bien ça… Et puis, garder une trace, tout ça.

Or, en ce 2 novembre 2015, il est temps de donner le bilan de mes lectures de ces trois derniers mois… et de faire le compte du nombre de bouquins sur les douze derniers mois. Alors… Du 1er août au 31 octobre, après avoir terminé le 17 août Sexus d’Henry Miller (entamé le 17/07), j’ai trimballé dans mon sac :

Plexus d’Henry Miller (roman) : 17/08-28/08
Nexus d’Henry Miller (roman) : 28/08-31/08
La mort s’invite à Pemberley de P.D. James (roman) : 31/08-03/09
Trois femmes grandes d’Edward Albee (théâtre) : 01/09-01/09
Cinq gars pour Singapour de Jean Bruce (roman) : 04/09-05/09
Délicate balance d’Edward Albee (théâtre) : 04/09-04/09
Le sens de ma vie de Romain Gary (entretien) : 05/09-05/09
Chronique d’hiver de Paul Auster (roman) : 06/09-10/09
Chronique japonaise de Nicolas Bouvier (récit de voyage) : 10/09-17/09
Alice au pays des merveilles suivi de De l’autre côté du miroir de Lewis Caroll (roman) : 17/09-19/09
Le rapport de Brodie de Jorge Luis Borges (nouvelles) : 21/09-21/09
La prisonnière, tome 5 de La Recherche de Proust (roman) : 22/09-04/10
La Maison et le Zoo d’Edward Albee (théâtre) : 05/10-05/10
La pensée de Léonide Andréiev (nouvelle) : 06/10-06/10
Temps glaciaires de Fred Vargas (roman) : 06/10-18/10
Désir sous les ormes d’Eugène O’Neill (théâtre) : 09/10-09/10
Long voyage du jour à la nuit d’Eugène O’Neill (théâtre) : 10/10-15/10
Le baiser de la veuve, suivi de Le premier d’Israël Horovitz (théâtre) : 15/10-17/10
Vers les étoiles de Léonid Andréiev (théâtre) : 18/10-18/10
Le collier rouge de Jean-Christophe Rufin (roman) : 18/10-19/10
Le petit livre des couleurs de Michel Pastoureau et Dominique Simonnet (entretien) : 19/10-20/10
Journaux de voyage d’Albert Camus (récit de voyage) : 20/10-24/10
Adieu Berthe de John Murray et Allen Boretz, adaptation d’Albert Husson et Francis Blanche (théâtre) : 23/10-24/10
Ekatérina Ivanovna de Léonid Andréiev (théâtre) : 24/10-25/10
Transit d’Henry Miller (théâtre) : 27/10-28/10
Le deuil sied à Electre d’Eugène O’Neill : 29/10-30/10
Et de la nuit 439 à la nuit 528… (Plus que 473…)

Du 1er novembre 2014 au 31 octobre 2015, voilà ce que cela donne :
- 39 romans
- 11 ouvrages de théâtre
- 3 essais
- 5 récits et/ou romans autobriographiques
- 2 recueils de nouvelles… et 1 nouvelle toute seule !
- 2 entretiens
- 2 récits de voyage

Soit 65 ouvrages et 144 Nuits… Ce qui se tient avec le bilan des douze mois précédents. Et bien me voilà parfaitement rassérénée.

Brève de librairie

Le contexte : La file d’attente de la caisse de la boutique Jeunesse&BD de la librairie Millepages de Vincennes…
(Et hop ! Au passage, p’tite page de pub pour une librairie indépendante que j’affectionne particulièrement. Et vive les librairies indépendantes !)
Les protagonistes : Un ado s’adressant à une pote, chacun veillant sur son butin…
Et la phrase !

« Il est plus cher mais il est moins long, ça veut dire qu’il est mieux. »

(Je regrette de ne pas avoir pu voir ce qu’ils avaient chacun en main…)

Le retour du retour du retour

Début mai, lors du dernier bilan trimestriel de mes lectures, je me dédouanais d’un choix de titre un peu facile en invoquant la fatigue lié à un récent retour de résidence. Et je (me) promettais de faire mieux la fois suivante. Aujourd’hui, 1er août, il est temps de faire le bilan de mes lectures du 1er mai au 31 juillet. Sauf que cette fois, je suis entre deux tournées circonflexiennes (pour en savoir plus, c’est par ici), ce qui est synonyme d’un peu (d’accord, de beaucoup) de stress… (Quant à la fatigue, rassurez-vous, elle va venir. Oh que oui. Mais le sujet n’est pas là.)

Donc… Donc ce billet s’appelle « Le retour du retour du retour ». Zut. On essaiera de faire mieux le 1er novembre !
Alors.
Qu’ai-je eu le temps de lire depuis le début du mois de mai ?

- Fin du tome I du Deuxième Sexe le 31 mai ! Tome dont j’avais débuté la lecture le 24 avril… Et lecture du tome II du 1er au 30 juin.
- En parallèle, détente des p’tits neurones grâce à quelques Maigret de ce cher Simenon… (Et cette fois, c’est officiel : j’ai épuisé le stock de ceux récupérés dans la bibliothèque de ma grand-mère maternelle… Pas glop.)

En tous les cas, voici ceux dont il s’agissait :
- Maigret et le client du samedi : 03/05-04/05
- La colère de Maigret : 24/05-26/05
- Maigret se défend : 26/05-27/05
- La patience de Maigret : 01/06-05/06
- Maigret et le tueur : 11/07-17/07

Et sinon :
- Charlotte de David Foenkinos (roman) : 07/06-07/06
- Un bonheur de rencontre de Ian MacEwan (roman) : 01/07-05/07
- Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras (roman) : 06/07-09/07
- Le livre de sable de Jorge Luis Borges (nouvelles) : 09/07-11/07
- (Petite) reprise de la lecture des Milles et Une Nuits : nuits 386 à 438 sur le mois de mai…

…Et début de celle de la trilogie La Crucifixition en rose d’Henry Miller avec Sexus qui m’accompagne depuis le 17 juillet. D’ailleurs, voici quelques lignes tirées de ce roman autobiographique qui alterne scènes torrides et réflexions sur la création artistique…

« Quand on persiste à juguler ses élans, on finit par se changer en caillot de mucus. Et puis on crache un de ces glaviots, à se drainer, à se vider complètement ; et ce n’est que des années plus tard qu’un se rend compte que ce qu’on a expulsé, ce n’était pas de la salive, mais son moi le plus intime. Quand on a perdu ce moi, on en arrive toujours à galoper sans fin devant ses fantômes. On en arrive régulièrement à pouvoir dire avec la plus parfaite sincérité : « Je n’ai pas la moindre idée de ce que je voudrais faire dans la vie. » On finit par acquérir le don de se faufiler à travers le tamis de la vie et par sortir par le mauvais bout du télescope d’où l’on ne voit plus les choses que hors des limites, hors d’atteinte du moi et diaboliquement déformées. Dès lors, on est coincé. Quelle que soit la direction que l’on prenne, on se retrouve toujours dans la galerie des glaces, on court comme un fou à la recherche de la sortie, pour trouver que l’on n’est entouré que d’images torves de son amour de petit soi. »

Lectures, le retour du retour

Le 1er février dernier, après avoir tenu un compte-rendu mensuel de mes lectures pendant un an, je passais à un état des lieux trimestriel avec un compte-rendu portant sur la période du 1er novembre 2014 au 31 janvier 2015, et ce sous le titre « Lectures, le retour ».

Nouveau bilan trimestriel pour les mois de février, mars et avril 2015… Ou : « Le retour du retour ». (Promis, je ferai mieux la prochaine fois, mais là, je rentre de résidence, j’suis crevée et du coup, j’ai même un peu de retard puisque ce message était prévu pour le 1 er mai. Arf.)
Alors…

Zombies de David Mitchell (roman) : 02/02-07/02
Le Côté de Guermantes, tome 3 de La Recherche de Proust (roman) : 07/02-07/03
Sans parler du chien de Connie Williams (roman) : 07/03-19/04
Sodome et Gomorrhe, tome 4 de La Recherche de Proust (roman) : 07/04-15/04

Maigret à New-York de Simenon (roman) : 24/03-26/03
L’amie de Madame Maigret de Simenon (roman) : 26/03-29/03
Le revolver de Maigret de Simenon (roman) : 29/03-31/03
Maigret et la jeune morte de Simenon (roman) : 01/04-03/04
Maigret tend un piège de Simenon (roman) : 15/04-16/04
Un loup est un loup de Michel Folco (roman) : 17/04-20/04
Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes (le roman… pas la nouvelle) : 20/04-22/04
Algernon, Charlie et moi, trajectoire d’un écrivain de Daniel Keyes (autobiographie) : 23/04-24/04
Le petit homme d’Arkhangelsk de Simenon (roman) : 26/04-29/04

Mais également :
Débuté le 29 avril et terminé le 2 mai… Un nouveau Simenon : Maigret et le voleur paresseux.
Débuté un tout petit peu plus tôt (le 25 avril) et toujours en cours : Le Deuxième Sexe, I de Simone de Beauvoir.

Proust continue donc de m’accompagner et ma foi, je ne m’en lasse pas. Il est même difficile de passer à autre chose une fois un tome refermé. A vrai dire, il me semble que Sans parler du chien, roman de science-fiction somme toute plutôt sympathique, a cruellement souffert d’avoir été commencé alors que je venais de terminer Le Côté de Guermantes. La psychologie des personnages m’a semblé d’une pauvreté exaspérante… Ce qui m’a conduit à me plonger en parallèle dans Sodome et Gomorrhe ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, seul Simenon soutient la comparaison. Peut-être parce que, tout en développant une écriture infiniment plus simple que celle de Proust, Simenon insuffle une véritable âme à ses personnages, et notamment au Commissaire Maigret. Et ça, c’est fort appréciable !

Lectures, le retour

Le 2 novembre dernier, je faisais un bilan de mes lectures de l’année écoulée. Depuis, j’ai continué à tenir la liste de ces lectures dans un petit carnet posé sur une pile de livres qui attendent d’être ouverts… Hum… D’accord, sur l’UNE des piles de livres qui attendent d’être ouverts. Oh. Ça va, hein. Si je n’ai pas un minimum d’une dizaine de livres d’avance, j’angoisse.
Bref.
Une fois ce bilan annuel du 2 novembre publié, j’ai arrêté le compte-rendu mensuel tenu sur ce blog. Sauf qu’en ce 1er février 2015, je me sens nostalgique de ces billets, alors je me dis que je vais désormais tenir un compte-rendu trimestrielle. Voilà. C’est comme ça.

Alors…
Entre le 1er novembre 2014 et le 31 janvier 2015, j’ai lu…

Cloud Atlas de David Mitchell (roman) : 01/11-18/11
Les racines du ciel de Romain Gary (roman) : 18/11-29/11
Sherlock Holmes, la vallée de la peur de Conan Doyle (roman) : 29/11-04/12
Coeur de lièvre de John Updike (roman) : 04/12-11/12
Le Chaos et l’harmonie de Trinh Xuan Thuan (essai) : 11/12-30/12
Le quatrième mur de Sorj Chalandon (roman) : 13/12-15/12
Mali, ô Mali d’Erik Orsenna (roman) : 20/12-24/12
Les monades urbaines de Robert Silverberg (roman) : 31/12-03/01
Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir de Sylvie Testud (récit) : 03/01-03/01
La force des choses I de Simone de Beauvoir (auto-biographie) : 03/01-08/01
Une saison blanche et sèche d’André Brink (roman) : 08/01-10/01
La force des choses II de Simone de Beauvoir (auto-biographie) : 11/01-31/01
Scènes de la vie d’acteur de de Denis Podalydès (récit) : 17/01-24/01

Quelques impressions, pêle-mêle…
Intéressant de lire Cloud Atlas après avoir vu le film qui en a été tiré en 2013. La construction du livre est assez différente de celle du bouquin et plus originale.
Toujours plaisant de retrouver ce cher Romain Gary dont j’ai lu plusieurs romans ces derniers mois… (Et dont on fêtait le centenaire de la naissance en 2014)
Un peu déçu par John Updike… Ainsi que par Mali, ô Mali, alors que j’avais beaucoup aimé Madame Bâ, dont on retrouve ici l’héroïne.
Touchée par le récit de Sylvie Testud qui parle de son métier de comédienne… Agacée par la façon dont Denis Podalydès parle de ce même métier. Zut alors.
Et Simone, ah !… Simone… Une vraie découverte ! Une lecture ardue mais fort instructive, encore et toujours.

Graaande !

Au 1er novembre 2013, je commençais à tenir la liste des livres lus. En ce début du mois de novembre 2014, petit bilan chiffré…

31 romans
19 ouvrages de théâtre
5 essais
4 récits et/ou romans autobriographiques
7 recueils de nouvelles
1 roman graphique
1 recueil d’interviews
Et les 385e premières nuits des Mille et Une Nuits…

Soit 68 ouvrages lus et encore 617 nuits à passer en compagnie des histoires de Schéhérazade.
Je n’irai pas jusqu’à faire le compte des pages lues depuis un an. Cela ne signifierait pas grand chose. Sans compter que certains livres m’ont été prêtés et ont réintégrés les bibliothèques de leurs propriétaires.

En tous les cas, c’est officiel, je suis une grande lectrice. Mouah ah ah. (Rire diabolique.)

Parmi ces 68 ouvrages…

Des ouvrages émergent… Le vin de longue vie de Nicolae Dumitru Cocea, Ulysse de James Joyce, Faillir être flingué de Céline Minard… Et des écritures me restent en mémoire, celles de Proust, de Borges, de Romain Gary… Ainsi que la pensée tout en méandres de Bachelard et l’univers visuel de Craig Thompson… Une bien belle année ma foi.

Lectures du mois d’octobre

Une début de mois d’octobre du côté de chez Hanock Levin avec le VIe tome de son Théâtre choisi… (jusqu’au 3 octobre)
Avant de changer radicalement de genre avec un auteur qui revisite Jane Austen à la mode zombie. Si, si.

Voilà le détail !

Orgueil & Préjugés & Zombies de Jane Austen et Seth Graham-Smith (roman) : 03/10-05/10
L’Atelier de Vincent Josse (interviews) : 05/10-25/10
Aleph
de Joseph Luis Borges (nouvelles) : 08/10-15/10
La femme dans la jungle de Somerset Maugham (nouvelles) : 15/10-18/10
L’angoisse du roi Salomon de Romain Gary (roman) : 22/10-30/10
La Réunification des deux Corées de Joël Pommerat (théâtre) : 25/10-25/10

Et le 31 octobre, j’ai refermé les dernières pages de La terre et les rêveries de la volonté de Gaston Bachelard. Tout arrive. Hé, hé. Et d’ailleurs, pour célébrer l’événement, voici quelques lignes tirées du dernier chapitre de cet ouvrage…

« Nous avons commencé par étudier les images dynamiques de la chute. Plus précieuses sont les images du redressement. Dans l’ordre de l’imaginaire, ce sont les images de la hauteur qui sont vraiment positives. Autrement dit, la fonction de la psyché humaine est une sublimation normale, une sublimation d’ordre psychique, d’ordre matériellement psychique. Il semble qu’un véritable tropisme pousse l’être humain à tenir la tête haute. De cette sublimation générale tout physique, la sublimation idéologique n’est peut-être qu’une espèce particulière. Plus simplement, le psychisme humain se spécifie comme volonté de redressement. Les poids tombent, mais nous voulons les soulever ; et quand nous ne pouvons pas les soulever, nous imaginons que nous les soulevons. Les rêveries de la volonté de redressement sont parmi les plus dynamisantes ; elles animent le corps entier, des talons à la nuque. »

Lectures du mois de septembre

Fin octobre, cela fera un an que je liste les livres lus chaque mois… Il sera alors temps pour moi de faire un petit bilan. Hé, hé. Mais pour le moment, voici la liste des ouvrages qui m’ont accompagnée en septembre…

Portrait d’un homme heureux d’Eric Orsenna (roman) : 01/09-03/09
Jacques le fataliste de Diderot (roman) : 03/09-12/09
Le Lac de Yasunari Kawabata (roman) : 14/09-15/09
Faillir être flingué de Céline Minard (roman) : 22/09-29/09
Ainsi que les toutes premières pages de Théâtre choisi VI de Hanokh Levin (théâtre) : le 30/09

Et toujours… La terre et les rêveries de la volonté de Gaston Bachelard…
Mais également un petit tour du côté des Mille et Une Nuits, et plus précisément, de la 327e nuit à la 385e…

Et pour finir, quelques impressions, en vrac :
Orsenna a décidément une bien belle plume, mais son Portrait d’un homme heureux (en l’occurrence, André Le Nôtre) m’a semblé bien court.
En comparaison, le récit de Diderot foisonne, multiplie les digressions, philosophe sans en avoir l’air… Et c’est bien agréable.
La transition avec l’écriture de Kawabata fût déroutante. Voilà un auteur étonnant, prix Nobel de littérature en 1968, au parcours personnel difficile et qui dépeint dans Le Lac des personnages auxquels on n’a pas envie de s’attacher. Et pourtant…
Retour à une certaine légèreté, celle du souffle du vent qui balaie les grands espaces de l’Ouest américain qui sont le décors et peut-être le premier personnage de Faillir être flingué… Des cowboys, des indiens, une ville en construction, toute une foule de personnages qui convergent vers cette ville et donnent à lire un véritable western. C’est beau, ample, poétique, violent. Et cela se lit bien trop vite.

Vais aller faire un tour à ch’val dans le Bois de Vincennes, tiens.

Mais avant, voici quelques lignes tirées de Faillir être flingué :

« Elle empoigna sa contrebasse et joua pour lui seul le morceau de sauvagerie qu’il lui avait comme transmis. Il reconnut la pluie sur le poitrail des bêtes, le balancement grinçant des grands pins, l’éclatement de l’eau et du bois, la longue phrase du trajet plein de détours, les boules de moucherons dans les coins d’ombre, la fuite des poissons dans l’eau plate, le départ de la balle, la fuite des chevaux, la fuite des jours dans le temps, la fuite en elle même et à ce moment, il éclata en sanglots. Arcie continua de tirer l’archet sur le ventre de sa douleur, implacable et concentrée, afin qu’il en touche la vapeur ourdie de regrets. »