Lectures, le retour du retour

Le 1er février dernier, après avoir tenu un compte-rendu mensuel de mes lectures pendant un an, je passais à un état des lieux trimestriel avec un compte-rendu portant sur la période du 1er novembre 2014 au 31 janvier 2015, et ce sous le titre « Lectures, le retour ».

Nouveau bilan trimestriel pour les mois de février, mars et avril 2015… Ou : « Le retour du retour ». (Promis, je ferai mieux la prochaine fois, mais là, je rentre de résidence, j’suis crevée et du coup, j’ai même un peu de retard puisque ce message était prévu pour le 1 er mai. Arf.)
Alors…

Zombies de David Mitchell (roman) : 02/02-07/02
Le Côté de Guermantes, tome 3 de La Recherche de Proust (roman) : 07/02-07/03
Sans parler du chien de Connie Williams (roman) : 07/03-19/04
Sodome et Gomorrhe, tome 4 de La Recherche de Proust (roman) : 07/04-15/04

Maigret à New-York de Simenon (roman) : 24/03-26/03
L’amie de Madame Maigret de Simenon (roman) : 26/03-29/03
Le revolver de Maigret de Simenon (roman) : 29/03-31/03
Maigret et la jeune morte de Simenon (roman) : 01/04-03/04
Maigret tend un piège de Simenon (roman) : 15/04-16/04
Un loup est un loup de Michel Folco (roman) : 17/04-20/04
Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes (le roman… pas la nouvelle) : 20/04-22/04
Algernon, Charlie et moi, trajectoire d’un écrivain de Daniel Keyes (autobiographie) : 23/04-24/04
Le petit homme d’Arkhangelsk de Simenon (roman) : 26/04-29/04

Mais également :
Débuté le 29 avril et terminé le 2 mai… Un nouveau Simenon : Maigret et le voleur paresseux.
Débuté un tout petit peu plus tôt (le 25 avril) et toujours en cours : Le Deuxième Sexe, I de Simone de Beauvoir.

Proust continue donc de m’accompagner et ma foi, je ne m’en lasse pas. Il est même difficile de passer à autre chose une fois un tome refermé. A vrai dire, il me semble que Sans parler du chien, roman de science-fiction somme toute plutôt sympathique, a cruellement souffert d’avoir été commencé alors que je venais de terminer Le Côté de Guermantes. La psychologie des personnages m’a semblé d’une pauvreté exaspérante… Ce qui m’a conduit à me plonger en parallèle dans Sodome et Gomorrhe ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, seul Simenon soutient la comparaison. Peut-être parce que, tout en développant une écriture infiniment plus simple que celle de Proust, Simenon insuffle une véritable âme à ses personnages, et notamment au Commissaire Maigret. Et ça, c’est fort appréciable !