Porte ouverte à la Grande Chaumière

Même s’il fait moins chaud que la semaine dernière, la température qui règne cet après-midi dans l’atelier de dessin a conduit à laisser la porte de secours située au fond de l’atelier ouverte.
Cette porte donne sur une petite cour intérieure et un jardin. Pas désagréable comme vue lorsque l’on se trouve sur la sellette. Plus agréable que de zieuter une horloge dont l’aiguille des minutes semble prendre un malin plaisir à ralentir lorsqu’elle se sait observée.
Soudain, une petite fille apparaît dans l’encadrement de la porte. Elle a quatre ou cinq ans, pas plus. Perchée sur ma sellette, je la regarde. Elle me regarde. Je lui souris. Elle me sourit en retour. Un instant encore et elle disparaît en riant.
Sur ce, sans bouger de ma sellette – la pose est de 15 minutes, il n’y en a pas plus de cinq de passées – je demande si l’un des dessinateur aurait l’amabilité de fermer la porte donnant sur la cour.
Non pas que je veuille que nous étouffions…
Mais tout de même, je pose nue… ;)