Modèle-vivant

Orsay a 30 ans !

Tout ce week-end, le Musée d’Orsay fêtait ses 30 ans d’existence. Les festivités ont débuté vendredi à 19h avec une soirée « Carte Blanche » donnée au chorégraphe José Montalvo…
…Et il se trouve que j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à cette soirée en tant que modèle-vivant. La preuve en image ! Lis bien le programme qui suit ami lecteur, mon nom apparaît dans la « liste des artistes participants au spectacle »… (Mouah ah ah !)

Je l’avoue, avant de participer à ce projet, je ne connaissais pas José Montalvo, pourtant ex-directeur de Chaillot et nouveau directeur de la Maison des Arts de Créteil (ah là là…) Mais ce fût une très belle rencontre, tout comme celle de l’ensemble des artistes présents, que ce soient les danseurs, les musiciens ainsi que les huit autres modèles-vivants.

Ce projet aura également été l’occasion de travailler au sein de la Maison des Arts de Créteil et bien sûr, de passer plusieurs soirée au Musée d’Orsay, un musée vide de tout visiteur. Quel luxe !

Petite mention à Lise, « attachée d’administration et de production » de la MAC et parfaite assistante de José pour l’organisation de… tellement de choses en fait !… Ainsi qu’à Delphine, assistante chorégraphique qui nous a poussé à donner plus et mieux. De belles personnes, un projet dont nous sommes tous fiers, de bons retours de la part du public et de l’émotion… Que demander de plus ?

Ah oui : du repos.
(Sauf qu’il aura fallu attendre ce dimanche puisque samedi après-midi, Cîrconflexe présentait Le trésor des bonimenteurs sous les verrières de la Halle Roublot, à Fontenay-sous-Bois, dans le cadre du Marché de Noël d’artisans d’art organisé par l’association Les Amis de la Halle Roublot. Hé, hé…)

Pause récréative

Nous sommes entrés dans l’automne, il n’y a plus le moindre doute à avoir. Et c’est nul. Oui, je sais, cette formulation manque singulièrement de profondeur et, soyons honnêtes, de précision. Alors précisons.
Tout d’abord, je n’ai pas vu passer l’été. Faut dire que le planning des représentations de Cîrconflexe a été chargé ! Ceci étant, loin de moi l’idée de m’en plaindre. Mais voilà ! Pas le temps de souffler qu’il faut enchaîner avec la préparation de la saison prochaine. D’ailleurs, il va y avoir du neuf en 2016.
Mais passons, ce n’est pas le sujet.
Même si…
Même si voir Cîrconflexe tenir bon, se développer, s’affirmer… et surtout, participer pleinement à ce mouvement vers l’avant est source de fierté. Autrement dit : longue vie à Cîrconflexe !
Une petite voix me souffle tout de même de plus en plus fort que participer à nouveau à un projet comme comédienne et UNIQUEMENT comme comédienne, ce serait cool. Ah, tiens, revoilà le manque de précisions. Ce serait… Voyons. Source d’une nouvelle forme d’épanouissement dans mon parcours de comédienne qui se sent parfois un peu trop administratrice/chargée de diffusion, de production, de com’, j’en passe… Voilà, c’est dit. Et d’ailleurs, j’y travaille.

Avec tout cela, je suis en train de perdre l’idée de départ de ce billet. A savoir : l’entrée dans l’automne, c’est nul. Idée de départ dont l’objectif plus ou moins assumé est de braquer un p’tit projecteur sur mon nombril. Parce que, comme l’entrée de l’automne et l’humeur maussade qui en découle, c’est nul (oui, je me répète), il est important de mettre en place des parades. Comme, par exemple, un après-midi de pomponnage (hum… pas dit que l’Académie Française l’adoube celui-ci…) Cette séance s’est déroulé dans une école de maquillage parisienne, « l’Atelier Maquillage Paris », où j’ai déjà été faire un tour ou deux… (Voire trois… Mouah ah ah !) Cet après-midi s’est conclut par une petite séance photo en compagnie de ma maquilleuse, Kim. Séance qui me pousse à me demander si je ne suis pas passée à côté d’une grande carrière de présentatrice télé. Tu n’es pas obligé de répondre ami lecteur.

Sur ce, excuse-moi, mais j’ai un dossier à préparer pour M. Pôle Emploi. Ah ah ah ! Ah. Hum. On en reparle très vite. Allez… Photos !

 

Porte ouverte à la Grande Chaumière

Même s’il fait moins chaud que la semaine dernière, la température qui règne cet après-midi dans l’atelier de dessin a conduit à laisser la porte de secours située au fond de l’atelier ouverte.
Cette porte donne sur une petite cour intérieure et un jardin. Pas désagréable comme vue lorsque l’on se trouve sur la sellette. Plus agréable que de zieuter une horloge dont l’aiguille des minutes semble prendre un malin plaisir à ralentir lorsqu’elle se sait observée.
Soudain, une petite fille apparaît dans l’encadrement de la porte. Elle a quatre ou cinq ans, pas plus. Perchée sur ma sellette, je la regarde. Elle me regarde. Je lui souris. Elle me sourit en retour. Un instant encore et elle disparaît en riant.
Sur ce, sans bouger de ma sellette – la pose est de 15 minutes, il n’y en a pas plus de cinq de passées – je demande si l’un des dessinateur aurait l’amabilité de fermer la porte donnant sur la cour.
Non pas que je veuille que nous étouffions…
Mais tout de même, je pose nue… ;)

Esquisses

Sur la fin du mois de novembre et le tout début du mois de décembre 2014, cinq séances de trois heures de poses au sein de l’atelier de Shane Wolf ont donné naissance à un dessin (celui dont une photo se trouve en bas de ce billet-) et à une série d’esquisses à la peinture à l’huile… Je les avais presque oubliées, mais j’ai reçu des photos de ces esquisses aujourd’hui… ;)

Voici les esquisses numéro 1 à 3. Les numéros 4 et 5 sont visibles dans la galerie Modèle-vivant.

 

Florilège

Avant la trêve liée aux fêtes de fin d’année, petit florilège de ces dernières semaines ou « vie ma vie de modèle-vivant »…

Paroles de profs :
« Il ne faut pas hésiter à voir Emeline de façon romanesque. » (Conservatoire de dessin et de peinture de Paris)
« Notre modèle a quelque chose de grec… Tu es la réincarnation du modèle de Praxitèle. » (Ivry, atelier municipal)
« Essayez de raccrocher tous les morceaux du corps s’il-vous-plaît. Vous serez gentils. » (Ivry toujours, mais à l’EPSAA)

Mais les élèves ne sont pas en reste avec cette petite question qui n’en était pas vraiment une, lâchée en passant, l’air de rien, par une élève d’un cours pour adultes des Beaux-Arts de Paris :
« Et c’est pour vous qu’on chauffe comme ça ? » (TU VEUX QU’ON ECHANGE NOS PLACES ?!… Réponse fantasmée… pour cette fois. Car c’est quelque chose que j’ai déjà proposé, mais bizarrement, je n’ai jamais été prise au mot.)

Et pour terminer, une petite perle recueillie lors d’une conversation téléphonique… Conversation dont j’étais l’initiatrice, souhaitant mettre fin dans de bonnes conditions à un contrat de vacataire établie avec une mairie au mois de septembre :
Mon interlocutrice : « Vous nous envoyez un courrier sur lequel vous précisez la date à partir de laquelle vous n’exercerez plus votre… (Un temps, puis, sur un ton hésitant…) Votre fonction ? »
Moi : « Oui, ma fonction. »
Petite voix dans ma tête : « MODELE, C’EST UN VRAI BOULOT ! ZUT ALORS !! »

D’accord, j’admets que la petite voix a été un chouilla moins polie… ;)

Sur ce… Bonnes fêtes !…

J’oubliais ! (Enfin, pas vraiment, mais je ménage mes effets…) La galerie Modèle-vivant vient de s’enrichir d’un nouveau dessin… Celui-ci :

Artiste : Shane Wolf (novembre 2014)

Récréation

Lundi, petite visite de l’école « Atelier Maquillage Paris » pour une séance de body-painting… Voici un premier aperçu du résultat (au bout de trois bonnes heures de travail…)

Nouvelle récréation prévue ce jeudi. Enfin… Pour moi ! Parce que j’ai cru comprendre que l’élève qui m’aura comme modèle sera en examen. Ah oui. Quand même.

Mais jeudi, c’est permis, parce que, du côté de Cîrconflexe, il y a eu de belles avancées sur l’organisation de la saison de rue 2014… :)

Dans l’immédiat, petite mise à jour de la galerie Modèle-vivant avec une autre photo complète du body-painting de lundi. Hop !

Pourquoi être modèle-vivant, c’est cool (parfois)

Parce que cela me permet…
…De porter mes tongues toute l’année. (Surtout que je suis depuis peu l’heureuse détentrice d’une paire qui vient directement de Tampa, en Floride. Non ? Si ! Et c’est moi qui suis allée la chercher. La classe, non ?)
…D’avoir accès à la cafétéria des Arts Décos. (Où il est possible de manger une salade ou une bonne plâtrée de pâtes pour pas cher… ce qui est fort appréciable entre deux cours.)
…De redécouvrir périodiquement des muscles dont j’avais oublié l’existence. (J’insiste : « redécouvrir », et non « découvrir » car je pense être en mesure d’affirmer qu’avec un peu plus de quatre ans de poses derrière moi, j’ai à peu près fait le tour des muscles du corps humain. Si, si.)
…De faire du tourisme à travers toute la région parisienne : Chaville, Conflans-Sainte-Honorine, Vaux-sur-Seine, Montigny, Ivry-sur-Seine, Gentilly, Colombes… La liste est longue… (Oui, je sais, cela fait rêver.)
…D’envisager une reconversion dans la danse. (Rien que lundi soir dernier, on m’a demandé trois fois si j’étais danseuse. J’ai loupé ma vocation. Zut.)
…De me changer les idées après une longue journée passée sur la gestion administrative d’une certaine compagnie de ma connaissance. (« Ce qui est appréciable, c’est que l’on sent que tu es heureuse de poser. Tu as souri non-stop pendant les trois heures de poses ! »… Tu m’étonnes. Passé la journée avec  mon ordinateur et mon téléphone. Pas vu une personne en chaire et en os de toute la journée. Alors venir poser, c’est une façon de me sociabiliser à nouveau. Et oui… C’est la période creuse pour le théâtre de rue… On fait de la diffusion et de l’administration…)
Allez. Retour à Cîrconflexe. Mouah ah ah.

Work in progress

Nouveau clin d’œil… En direction d’un ami dont le site perso est, une nouvelle fois, d’ores et déjà référencé sur la page Liens de ce site. Cette fois, il ne s’agit plus de photographie, mais de dessin. Et le clin d’œil est lié à un portrait (de bibi !) réalisé pas plus tard qu’hier après-midi… Ce n’est pas le premier, cela ne sera pas le dernier, mais ce qui est sûr, c’est que je suis ravie de participer au travail en cours.