Author Archives: ecoquet

Brèves d’atelier

Et une nouvelle catégorie, une ! Pour fêter la rentrée ! (Mais qu’est-ce que je raconte ?…) En tous les cas, en ce mois de septembre 2014, j’entame ma sixième année en tant que modèle-vivant, activité que j’exerce professionnellement (c’est-à-dire, de façon rémunérée…) en parallèle de celle de comédienne. Cela valait bien la création d’une catégorie dédiée aux petites phrases entendues dans tel atelier ou tel cours.

Je ne sais pas où cela me mènera, mais ce que je sais, c’est qu’en cinq ans, il y a plus d’une fois où j’ai eu envie de noter des choses… Voilà le moyen de le faire.

Et on commence par quelques mots entendus à Ivry lundi soir…

« Notre modèle fait sept têtes et demi. Ce qui correspond à un canon de la beauté classique. Vous pouvez vérifier sur les sculptures grecques… Notre modèle est donc parfaite. Selon les critères classiques en tous les cas. Et maintenant, vous pouvez la massacrer. »

Euh… Ou pas.

Lectures du mois d’août

Une autre liste en ce 1er septembre… Bien plus courte que la liste de communes dressée dans le billet précédent : celui de mes lectures du mois d’août.

J’ai terminé Les cerfs-volants, roman de Romain Gary entamé le 25 juillet…
Lu A l’ombre des jeunes filles en fleurs, deuxième tome de la Recherche de Proust… (04/08-31/08)
Et poursuivi un brin paresseusement ma lecture de l’essai La terre et les rêveries de la volonté de Gaston Bachelard…

En ce mois de septembre, possible que la Recherche laisse temporairement la place à un retour des Mille et Une Nuits. A suivre… ;)

C’est la rentrée ! (bis)

Août laisse la place à septembre et à écouter la radio ce matin, la France entière reprend du collier après la trêve estivale.
Euh ?…
Alors c’est vrai que moi qui suit encore et toujours en bisbille avec M. Paul Emploi, je peux te confirmer, ami lecteur, que beaucoup de choses ralentissent… Non. S’arrêtent. Oui. C’est cela : beaucoup de choses s’arrêtent en juillet et en août dans les administrations françaises. (J’y ai déjà fait allusion dans un billet précédent mais pour le moment, je n’en écrirai pas plus. Un jour peut-être. Laissons pour le moment un voile pudique et mystérieux recouvrir des histoires de paperasses qui sembleraient sans cela bien moroses… Même si, avec le temps, elles gagnent en piquant.)
Reprenons.
Cet été, je ne suis pas partie en vacances. Mais cela n’empêche pas de voir du pays. Cinq ans que, chaque été, je parcours la France avec Cîrconflexe;)
Cet été, étapes à…

Quiberon, Morbihan…
Plestin-les-Grèves, Côtes-d’Armor…
Kernevel, Finistère
Rosporden, Finistère…
Saint-Junien, Haute-Vienne…
Tocane-Saint-Apre, Dordogne…
Miramont-de-Guyenne, Lot-et-Garonne…
Saillagouse, Pyrénées-Orientales…
Alénya, Pyrénées-Orientales…
Les Vans, Ardèche…
Blavignac, Saint-Chély-d’Apcher et Rimeize, Lozère…
Aurillac, Cantal…

Par contre, ce qui est piquant aussi, c’est de « reprendre du collier » dans la foulée ou quasiment. Allez. Go !

PS : Ami lecteur, si tu as eu la curiosité de cliquer sur le lien qui précède, tu sais désormais pourquoi le titre de ce billet comprend un « bis » qui semble être arrivé ici comme un cheveu sur une cuillère d’huile de foi de morue. Hé, hé.

Lectures du mois de juillet

Le 31 mai, en refermant Ulysse de James Joyce, je m’en doutais, mais c’est désormais officiel : après Ulysse, le reste, c’est du pipi de chat. Y compris Proust. Bon… Peut-être pas Proust. Quoique… ;)

Allez, soyons sérieux un instant. Voici la liste de mes lectures pour ce mois de juillet 2014…

Lady L. de Romain Gary (roman) : 01/07-06/07
Le bastringue et autres sketches de Karl Valentin (théâtre) : 04/07-04/07
Du côté de chez Swann de Marcel Proust (roman) : 07/07-23/07
L’extraordinaire voyafe du fakir qui état resté coincé dans une armoire Ikéa de Romain Puértolas (roman) : 23/07-24/07
La terre et les rêveries de la volonté de Gaston Bachelard (essai) : lecture entamée le 16/07…
Les cerfs-volants
de Romain Gary (roman) : lecture entamée le 25/07…

En vrac………

Un mois de juillet fort chargé se termine…
Les 9, 15, 16 et 17 juillet, Cîrconflexe a présenté Le trésor des bonimenteurs et Le (vrai) dépôt de bilan en Bretagne. Et c’était bien.
Demain matin à l’aube, Cîrconflexe repart. Représentations prévues en Haute-Vienne, Dordogne, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Ardèche, et Lozère…
Fin août, ce sera le Festival International de Rue d’Aurillac…

En parallèle, quelques petites mises à jour sur ce site avec de nouvelles photos dans les galeries Théâtre de rue et Modèle-vivant

En parlant de cette activité de modèle-vivant… Cinq longues après-midi de poses à la Grande Chaumière la semaine dernière dans le cadre d’un stage de peinture. Parce que, non, non, non, tout ne s’arrête pas en juillet et en août. Je sais, c’est un truc de guedin. Mais c’est vrai. Et pour toi ami lecteur, le top trois des questions posées par les élèves pendant ce stage :

1. « On peut te prendre en photo lorsque tu poses ? » (Ma préférée… Quant à ma réponse… Hum. En voici la quintessence : « Mouah ah ah !… NON. »)
2. « Tu fais des études littéraires ? Parce que cette semaine, je t’ai vu lire Proust, Bachelard… Alors je me demandais… » (Celle-ci, je l’aime bien… Parce que c’est agréable de se dire que l’on peut encore passer pour une étudiante… Hé, hé.)
3. Tu as fait beaucoup de danse, non ? (Un classique, mais justement.)

Et puis, de la paperasse, pour M. Paul Emploi qui me casse pieds depuis deux mois maintenant. Pour Cîrconflexe. Et un petit week-end touristique à Chalon-sur-Saône pour le festival Chalon dans la Rue. D’ailleurs, à ce propos, quelques souvenirs en photos…

Hallali ou La 5ème de Beethov’ par Les Philébulistes

Là nous, street art participatif par Aurélien Nadaud

Tempête par la compagnie Gérard Gérard

Motilité

« …dans l’inertie absolue où elle vivait, elle prêtait à ses moindres sensations une importance extraordinaire ; elle les douait d’une motilité qui lui rendait difficile de les garder pour elle, et à défaut de confident à qui les communiquer, elle se les annonçait à elle-même, en un perpétuel monologue qui était sa seule forme d’activité. »

Quelques mots de Proust, tirés du premier tome de la Recherche – Du côté de chez Swann – afin d’illustrer le mot du jour : motilité.

Oui, oui. Motilité. Avec un t.
Définition du Petit Robert : Faculté de se mouvoir. Petite précision supplémentaire : il s’agit d’un terme utilisé en physiologie.

Ah oui. Et quelle différence avec le terme mobilité ? Après un détour par différents forums scientifiques (les seuls à s’intéresser à la question, mais rien ne m’arrête, un truc de dingue), il semblerait que la motilité désigne la capacité à effectuer des mouvements. Tandis que le terme mobilité serait utilisé pour désigner des mouvements avérés.

Hum. Autrement dit, la tant Léonie évoquée par Proust dans le passage qui précède semble quelque peu siphonnée. Pas de bol. Sauf que cela donne de très belles pages. Alors… Continue comme ça Léonie.

Allez. Moi, j’vais dormir. Parce que demain matin, Cîrconflexe (re)part en Bretagne. Il va donc falloir que je fasse preuve d’une authentique mobilité à une heure fort matinale, heure à laquelle je m’en serais bien tenue à une motilité toute théorique…

Lectures du mois de juin

Retour au pluriel… Hé, hé.
Et voilà le bilan du mois de juin qui vient de se terminer…

Montserrat d’Emmanuel Roblès (théâtre) : 01/06-01/06
Fictions de Jorge Luis Borges (nouvelles) : 02/06-04/06
Le musée du Dr Moses de Joyce Carol Oates (nouvelles) : 04/06-07/06
La promesse de l’aube de Romain Gary (roman autobiographique) : 09/06-17/06
Les lois de l’attraction de Bret Easton Ellis (roman) : 17/06-23/06
Théâtre choisi, comédies crues de Hanokh Levin (théâtre) : 23/06-30/06

Et pour finir, une petite citation tirée de ce cher Hanokh :
« Toi, espoir qui est le nôtre, mince fil transparent qui, des commissures de la bouche, se tend, se tend vers les étoiles. »
(La Putain de l’Ohio)

Lecture du mois de mai

Très cher lecteur à l’oeil aiguisé, tu auras sans aucun doute remarqué que le mot « lecture » présent dans le titre de ce billet est au singulier. Oui. Au singulier. En ce mois de mai, j’ai lu Ulysse de James Joyce. J’ai en déchiffré les premières pages le 28 avril dernier… Et j’ai refermé cet ouvrage…
Hum…
C’est un peu court, cher lecteur. On pourrait en dire… Bien des choses en somme… Ce pavé !… Ce monument !… C’est Everest !…
En tous les cas, je l’ai refermé hier soir, 31 mai.

Et je pense que je vais me sentir quelque peu orpheline d’une écriture déroutante, parfois obscure, mais qui invite au voyage.

Hum.
Voilà qui sonne comme un cliché.
Baste !
Je suis heureuse d’avoir découvert James Joyce. Je pense que je reviendrai bientôt vers cet auteur… Et a priori, après Ulysse, ce sera de la rigolade. Hé, hé.

Lectures du mois d’avril

Au menu du mois d’avril, un peu de SF, le premier roman d’une amie, un essai fort instructif qui donne envie d’aller embrasser les arbres, LE roman de Joyce Carol Oates (d’après mon libraire), quelques nouvelles (dans des registres fort différents), un peu de théâtre, des Nuits parfois olé-olé, un Goncourt et les premières pages d’un pavé, un vrai…

Le petit tombeur de Lévy Blancard (roman) : 06/04-06/04
La plus belle histoire des plantes de Jean-Marie Pelt & Co (essai) : 08/04-15/04
La fille tatouée de Joyce Carol Oates (roman) : 15/04-19/04
La Princesse de Montpensier de Mme de La Fayette (nouvelle) : 20/04-20/04
Théâtre choisi IV, comédies grinçantes de Hanokh Levin (théâtre) : 20/04-21/04
Au revoir là-haut de Pierre Lemaître (roman) : 22/04-25/04
Contes de la folie ordinaire de Charles Bukowski (nouvelles) : 25/04-30/04

Et sinon…
Le12 avril, je suis arrivée au terme d’Olympos de Dan Simmons…
J’ai navigué de la 252e jusqu’à la 327e Nuit. Plus que… Hum. Un certain nombre.
Et j’ai entamé la lecture d’Ulysse de James Joyce le 28… Ami lecteur, souhaite-moi bonne chance. Celui-ci, il va m’accompagner un bon bout de temps !

Lectures du mois de mars

Au mois de mars, quelques-unes des Mille et Une Nuits
De la 139e à la 252e…
Chacune de ces nuits narrant « quelque chose de si étonnant, de si étrange que si on l’écrivait à l’aiguille au coin de l’oeil, cela donnerait matière à réflexion à qui veut réfléchir »…
Moui.
Personnellement, je vais veiller à tenir mes deux yeux éloignés de toute aiguille.

Et sinon, un bon gros milliers de pages de SF avec ce cher Dan Simmons et un peu de théâtre… Soit :

Théâtre choisi, tome 2, pièces mythologiques de Hanokh Levin (théâtre) : 01/03-05/03
Illium, Dan Simmons (roman) : 10/03-25/03
Huis-clos et Les mouches, Jean-Paul Sartre (théâtre) : 21/03-23/03
Olympos, Dan Simmons (roman) : débuté le 25/03…

Allez. J’y retourne. Hé, hé.